Manque d’estime de soi : 7 signes révélateurs que vous ignorez(avec un test)

le manque d'estime de soi : se critiquer constamment

Quels sont les signes d’un manque d’estime de soi ? Imaginez-vous devant un miroir. Vous voyez votre reflet, mais à l’intérieur, une petite voix murmure : « Ce n’est pas assez. » Peut-être que cette voix est devenue si familière que vous ne la remarquez même plus. Pourtant, elle influence chaque décision, chaque rêve mis de côté.

L’estime de soi est un pilier de notre bien-être.

Lorsqu’elle faiblit, elle peut influencer tous les aspects de notre vie. Le manque d’estime de soi n’est pas toujours bruyant. Parfois, il se cache dans les petits gestes du quotidien, des comportements que l’on normalise. Comprendre ces signes, ces symptômes du manque d’estime de soi, est une étape clé pour reprendre les rênes de sa vie et retrouver le bon chemin.

Le manque d’estime de soi est un problème sous-estimé qui affecte de nombreuses personnes. Caractérisé par une dévalorisation constante, un doute de soi profond et une autocritique excessive, il se manifeste de diverses manières. Avoir une image de soi négative, ressentir un fort sentiment d’infériorité ou éprouver une grande peur du jugement sont autant de signes révélateurs.

Dans cet article, 

  • vous trouvez un questionnaire pour savoir où vous en êtes avec votre estime de soi
  • nous allons explorer les 7 principaux signes d’un manque d’estime de soi les plus fréquents, avec un quiz et des conseils concrets

Parce que, oui, une estime de soi solide se cultive, même et surtout pendant les tempêtes.

Les points clés :

Le manque d’estime de soi est cette petite voix qui se fait entendre dans les situations suivantes :

  • Autocritique excessive : se dévaloriser constamment et minimiser ses réussites, parce qu’il ne faudrait surtout pas se laisser aller, ou prendre la grosse tête
  • Difficulté à accepter les compliments : ressentir de l’inconfort ou de l’incrédulité face aux éloges.
  • Besoin constant d’approbation : chercher continuellement la validation des autres pour se sentir valorisé.
  • Peur du jugement : éviter les situations où l’on pourrait être évalué ou critiqué.
  • Perfectionnisme paralysant : se fixer des standards irréalistes et se blâmer lorsqu’ils ne sont pas atteints.
  • Difficulté à s’affirmer : avoir du mal à exprimer ses besoins et opinions, souvent par crainte de déplaire.
  • Tendance à l’isolement : se retirer socialement par peur de ne pas être à la hauteur ou d’être rejeté.

Avant de commencer : savez-vous vraiment comment vous vous percevez ?

 

Découvrez où vous vous situez en quelques minutes.

Un quiz rapide, précis et révélateur pour mieux faire le point sur votre estime de vous-même et sur les domaines suivants :

  • Relations avec soi-même
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  • Relations aux autres
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Un outil simple pour mieux vous comprendre.

En moins de 5 minutes, identifiez si votre estime de soi est solide, instable ou fragilisée. Apprenez à reconnaître les forces qui vous portent… et les fragilités qui vous freinent.

Vous repartirez avec des pistes concrètes pour avancer 

À travers ce questionnaire, vous allez :

  • Découvrir comment vos émotions et vos comportements reflètent votre estime de soi.
  • Identifier si votre estime de soi et confiance vacillent dans certaines situations (échecs, critiques, solitude).
  • Recevoir des conseils personnalisés pour renforcer votre résilience et votre autonomie émotionnelle.

Téléchargez le questionnaire

Le manque d'estime de soi : 7 signes silencieux mais révélateurs

Prendre soin de son estime de soi, c’est tout simplement vital

 

Un jour on s’aime, le lendemain, moins. Ces hauts et ces bas dans notre rapport à nous-même sont normaux et légitimes. Comme des vagues, nos oscillations d’estime de soi reflètent nos réussites, nos doutes et nos interactions sociales. Ces variations sont utiles : elles nous alertent sur ce qui va bien ou non, et nous invitent à ajuster notre comportement.

Cependant, lorsque ces fluctuations deviennent extrêmes, constantes ou disproportionnées, elles révèlent une souffrance plus profonde. Comme l’écrit Christophe André, « un ego omniprésent est un ego qui va mal. »

Il ne s’agit pas de penser moins à soi, mais de penser autrement. L’estime de soi, loin d’être un simple état émotionnel, est un outil essentiel pour naviguer la vie avec sérénité et lucidité.

Nous vivons une époque où l’individualisme et la performance règnent. Cette pression fragilise ceux qui ne se sentent pas « à la hauteur. »

Prendre soin de son estime de soi, c’est préserver son équilibre intérieur et sa liberté d’être. Sans elle, nous risquons de devenir les marionnettes de nos peurs ou des normes imposées.

 

Les miroirs troubles du manque d’estime de soi

 

L’estime de soi, c’est cette petite voix qui chuchote à notre oreille ce que nous valons. Parfois douce et rassurante, parfois cruelle et exigeante, elle guide nos choix, colore nos relations, et influence ce que nous croyons mériter dans la vie. Mais, que se passe-t-il quand ce miroir de soi est déformé ? Quand, au lieu de refléter notre valeur, il ne montre que nos doutes ou un masque figé ?

Que l’on se sente trop petit pour le monde ou que l’on porte une armure d’apparente invincibilité, le résultat est le même : un poids qui nous empêche d’avancer sereinement. Ces deux visages du manque d’estime de soi – la basse estime qui nous rend invisibles et la haute estime fragile qui nous pousse à jouer un rôle – sont plus courants qu’on ne le pense. Et, souvent, derrière les sourires ou les silences, se cachent des histoires de lutte intérieure.

Alors, plongeons dans ces récits. Peut-être que vous reconnaîtrez une part de vous-même, ou d’un proche, dans ces portraits d’ombre et de lumière. Parce que, oui, il est possible de réapprendre à se regarder autrement.

La basse estime de soi : l’ombre de l’invisibilité

 

Imaginez quelqu’un qui traverse la vie en silence, préférant les marges à la scène principale. Cette personne, c’est peut-être vous, ou quelqu’un que vous connaissez. Elle doute constamment de sa valeur, persuadée que les autres sont toujours plus compétents, plus intéressants, plus dignes d’amour. Quand une opportunité se présente, elle recule, terrifiée à l’idée d’échouer ou d’être jugée.

Elle a appris à se protéger en restant en retrait, dans un coin où personne ne viendra la chercher. Mais ce refuge devient une prison. Chaque moment d’inaction renforce ce sentiment : « Je ne suis pas assez bien. » Et, à force de regarder passer la vie, cette personne se sent de plus en plus déconnectée, de plus en plus petite.


La haute estime de soi fragile : l’armure fissurée

 

À l’opposé, il y a celui ou celle qui semble sûr(e) de soi. C’est l’ami(e) qui parle fort, qui prend de la place, qui a réponse à tout. Mais, si vous regardez de plus près, vous verrez que cette confiance est juste une façade. Derrière ce masque, il y a une peur immense : celle de ne pas être à la hauteur.

Chaque critique, chaque échec, même le plus petit, résonne comme une menace. Alors cette personne riposte, parfois avec agressivité, parfois avec un perfectionnisme insoutenable. Elle a besoin de l’approbation des autres pour se sentir bien, mais n’ose jamais admettre ses vulnérabilités. Et, quand personne ne la regarde, cette armure tombe, révélant une fatigue immense et une solitude qu’elle garde bien cachée.


Ce qu’ils ont en commun : une lutte intérieure contre les boiteries de l’estime de soi

 

Que l’on se sente invisible ou obligé de briller à tout prix, le résultat est le même : une bataille silencieuse contre soi-même. Les blessures de l’estime de soi façonnent des vies où l’on court après quelque chose qui semble toujours hors d’atteinte. Reconnaître ces luttes est déjà une étape vers la guérison.

Voici sept signes qui pourraient résonner en vous et, surtout, des pistes simples pour un développement durable de son estime de soi.

Les hommes se distinguent par ce qu'ils montrent et se ressemblent par ce qu'ils cachent.

Signe ° 1 - L'autocritique permanente ou le perfectionnisme sans fin

le manque d'estime de soi : une petite voix qui nous critique sans cesse et nous fait hésiter

« Ce n’est pas la perfection que nous cherchons, mais le progrès. »

Êtes-vous souvent votre propre pire critique ? Cette petite voix intérieure souligne chaque erreur, chaque « défaut », et refuse de reconnaître vos succès. Elle peut transformer un accomplissement en simple coïncidence ou minimiser vos efforts. Avec le temps, cette habitude sape votre confiance et renforce un sentiment de ne jamais être à la hauteur.

À première vue, le perfectionnisme semble positif. Mais, lorsqu’il devient une obsession, il révèle un manque d’estime de soi. La peur de l’échec ou du jugement incite à repousser l’action et enferme dans une boucle d’insatisfaction chronique.

Questions introspectives :

  • Si je parlais à un ami comme je me parle à moi-même, comment se sentirait-il ?
  • Quels accomplissements récents ai-je minimisés ou ignorés ? Pourquoi ?
  • Pourquoi est-ce que je ressens le besoin d’être parfait(e) ? Est-ce vraiment nécessaire pour avancer ?
  • Quelle serait ma vie si je remplaçais chaque autocritique par un mot d’encouragement ?
  • Quels petits pas imparfaits pourrais-je accomplir aujourd’hui sans chercher à tout contrôler ?

Et, si… vous commenciez à noter vos victoires, même les plus petites ?

  • Transformez cette habitude en reconnaissance : tenez un journal de gratitude, pour chaque autocritique, engagez-vous à noter trois choses positives à votre sujet.
  • Accepter ses défauts nous aide à réconcilier avec vous-même.
  • Pratiquer la gratitude peut également aider à dépasser un manque d’estime de soi et cultiver un regard positif sur vous-même.

À retenir. Chercher constamment à être parfait est épuisant, et contre-productif. Célébrer plutôt chaque étape de vos progrès, aussi petite soit-elle.

Signe ° 2 - Un besoin constant de validation

le manque d'estime de soi : vouloir obtenir l'approbation des autres

« Votre temps est limité, ne le gaspillez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. »

Chercher une validation, c’est chercher l’approbation des autres pour se sentir bien.

En lisant ces lignes, vous vous dites que ce n’est pas vous. Laissez-moi vous raconter une histoire vraie.

Claire et la peur de décevoir
Claire avait promis de participer à une course de 10 km avec ses collègues, prévue un samedi matin, au profit d’une œuvre caritative. Une belle initiative, pleine de sens, et qu’elle avait acceptée sans hésitation. Mais, ce vendredi soir, alors qu’elle referme la porte de son appartement, un soupir profond s’échappe de ses lèvres. La semaine a été éreintante, une de ces semaines où chaque jour ressemble à un marathon sans fin.

Elle sait, au fond d’elle, ce dont elle aurait vraiment besoin : un week-end pour elle, au calme, loin des obligations. Elle s’imagine déjà avec une tasse de thé fumante, un plaid moelleux, et cette sensation de ne rien devoir à personne. Pourtant, cette petite voix revient, insistante : Fais un effort, c’est pour la bonne cause, Claire ! Et tes collègues ? Que penseront-ils si tu es absente ? Tu as donné ta parole…

Ce dilemme lui pèse. Dans cette bataille intérieure, le regard des autres semble toujours l’emporter. Claire finit par se convaincre d’aller courir, mais elle s’épuise un peu plus et ressent un mélange de frustration et de vide intérieur.

Rechercher une validation, une approbation c’est fait dépendre votre estime de soi de facteurs extérieurs :

  • Que ce soit par un like sur les réseaux sociaux ou un compliment au travail, 
  • Vous hésitez à parler, à partager vos idées, à dire non. Pourquoi ? Parce qu’une partie de vous croit que les autres vous jugeront sévèrement. Cette peur vous pousse à plaire, souvent au détriment de vos propres besoins. 

Résultat : vous vous éloignez de vous-même pour répondre aux attentes des autres. Nous sommes ici typiquement dans le cas des personnes dont la motivation est extrinsèque.

Questions introspectives :

  • À quel moment ai-je, comme Claire, fait un choix uniquement pour ne pas décevoir quelqu’un d’autre ?
  • Quels besoins ai-je mis de côté dernièrement pour plaire ou répondre aux attentes des autres ?
  • Quelle croyance me pousse à penser que dire non ou poser des limites est égoïste ?
  • Si je m’écoutais davantage, que ferais-je différemment dans une situation similaire ?
  • Suis-je en paix avec mes décisions lorsque je privilégie les attentes des autres plutôt que les miennes ?
 

Et, si… poser des limites était un acte d’amour envers vous-même ? 

  • La prochaine fois que vous êtes tenté(e) de dire oui pour ne pas décevoir, essayez de faire comme Claire l’aurait vraiment voulu : dites non. 
  • Autorisez-vous à choisir ce qui est bon pour vous, sans craindre le jugement. Vous découvrirez que les relations authentiques ne se brisent pas face à vos limites, mais qu’elles s’en renforcent.
  • Nourrir une bonne estime de soi va également renforcer votre motivation intrinsèque et votre bien-être général.

 

À retenir. Se libérer du besoin d’approbation extérieure, c’ est être authentique dans ses choix.

Signe ° 3 - La difficulté à recevoir (et à demander)

le manque d'estime de soi : avoir du mal à accueillir

« Le plus beau des cadeaux que vous pouvez offrir à quelqu’un est votre reconnaissance. »

C’est une des manifestations d’une basse estime de soi les plus subtiles. Une estime de soi fragile rend difficile l’acceptation des compliments ou des opportunités, mais elle complique aussi une autre chose essentielle : demander. Demander un service, du soutien, ou même simplement de l’aide, peut sembler impossible lorsque l’on doute de sa propre valeur.

Accueillir les compliments

« Oh, ce n’était rien. » Vous détournez les compliments, les rejetez comme s’ils étaient immérités. Pourtant, chaque mot gentil est une invitation à reconnaître votre valeur. Cette habitude de minimiser vos qualités renforce un sentiment de vide intérieur et empêche votre estime de croître.

Et, si… la prochaine fois, vous répondiez simplement « Merci » ?

Ce petit mot, si simple, peut être une première étape vers l’acceptation de vous-même. Prenez un instant pour ressentir la gratitude et la reconnaissance derrière chaque compliment reçu. En vous entraînant à accepter ce qui est positif, vous contribuerez à construire une image plus équilibrée de vous-même et à renforcer votre estime.

Demander de l’aide : un acte courageux

À l’image des compliments, demander de l’aide peut être perçu comme un signe de faiblesse. Peut-être avez-vous l’impression que cela dérange, ou que vous devriez être capable de tout gérer seul(e). Pourtant, demander est un acte de vulnérabilité, et paradoxalement, une grande force. Cela montre que vous reconnaissez vos limites et que vous êtes prêt(e) à avancer avec le soutien des autres.

Refuser de demander de l’aide peut, à long terme, nourrir un sentiment d’isolement et renforcer l’idée que vous n’êtes pas digne de recevoir. Cela vous enferme dans une spirale où les défis deviennent des fardeaux insurmontables.

Apprendre à accueillir le positif (et l’aide)

Reconnaître et accueillir les bonnes choses qui nous arrivent – compliments, opportunités ou aide – est un premier pas vers la reconstruction de l’estime de soi et le développement personnel. C’est en acceptant que nous ne sommes pas parfaits et que nous avons tous besoin des autres que nous pouvons nous élever.

Questions introspectives :

  • Lorsque je reçois un compliment ou une offre d’aide, quelles pensées ou émotions surgissent immédiatement ?
  • Ai-je peur d’être perçu(e) comme faible ou incapable si je demande de l’aide ? Pourquoi ?
  • Qu’est-ce qui m’empêche de tendre la main quand j’en ressens le besoin ?
  • Comment est-ce que je réagirais si un proche me demandait de l’aide ? Est-ce que je le jugerais ?
  • Qu’est-ce que cela changerait dans ma vie si je voyais la demande non comme un aveu de faiblesse, mais comme un acte d’humanité ?

Et si… la prochaine fois, vous osiez demander ?

Demander un coup de main pour un projet, solliciter une oreille attentive ou une simple réponse à une question pourrait vous surprendre. Vous pourriez découvrir non seulement un soutien inattendu, mais aussi la chaleur et la richesse des relations authentiques.

En apprenant à accueillir et à demander, vous ouvrez une porte vers plus de légèreté, de connexion et de confiance en vous. Parce que, finalement, nous méritons tous d’être soutenus – et cela commence par accepter qu’il est normal de ne pas tout faire seul(e).

À retenir. Recevoir un compliment ou une aide n’est pas un signe de faiblesse. C’est une opportunité de connexion et de gratitude.

Signe ° 4- Procrastiner et la peur d'échouer

le manque d'estime de soi : ne pas oser

« Vous ratez 100 % des chances que vous ne tentez pas. » »

Vous remettez à plus tard des projets qui vous tiennent à cœur. Pas parce que vous manquez de temps, mais parce que la peur d’échouer vous paralyse. Vous vous dites : « Si je n’essaie pas, je ne pourrai pas échouer. » Ce comportement nourrit un cycle où vos rêves restent à l’état de projets inachevés. La procrastination est souvent liée à une estime de soi diminuée.

Questions introspectives :

  • Quelle est l’excuse que je me répète le plus souvent pour justifier de ne pas agir ?
  • Est-ce que je redoute davantage l’échec en lui-même ou le regard des autres face à cet échec ?
  • Si je devais imaginer le pire scénario après avoir échoué, serait-il vraiment si dramatique ?
  • Quels sont les petits pas que je pourrais accomplir, même imparfaitement, pour avancer malgré mes doutes ?
  • Quelle opportunité ai-je déjà laissée passer à cause de la peur d’échouer ? Qu’est-ce que cela m’a coûté ?

Et, si… vous vous autorisiez à essayer, même imparfaitement ? Chaque tentative, qu’elle mène ou non à un succès immédiat, est une victoire. Elle montre que vous osez avancer malgré vos doutes. Rappelez-vous que l’échec n’est pas une fin : c’est un apprentissage, une étape sur le chemin de la réalisation de vos rêves. Ainsi vaincre la procrastination et passer à l’action nourrit notre estime.

 

Signe ° 5 - Le doute de soi : le syndrome de l'imposteur

le manque d'estime de soi : le doute de soi

« Doutez de vos doutes avant de douter de vous-même. »

Malgré vos réussites, vous vous sentez comme un imposteur, persuadé que vous ne les méritez pas. Vous vivez avec la peur constante que quelqu’un découvre que vous n’êtes « pas à la hauteur ». Cette sensation peut vous inciter à redoubler d’efforts pour prouver votre valeur, au point de vous épuiser. Pourtant, cette peur est bien plus commune qu’elle n’y paraît : qu’il s’agisse de managers, d’entrepreneurs, ou même d’étudiants, le syndrome de l’imposteur n’épargne presque personne.

Questions introspectives :

  • Si quelqu’un que j’admire décrivait ma réussite, que dirait-il ? Est-ce que je serais d’accord avec ses mots ?
  • Quelles preuves tangibles ai-je que je mérite ma place ? Est-ce que je les ignore inconsciemment ?
  • Qu’est-ce que je redoute qu’on découvre sur moi… et est-ce vraiment fondé ?
  • À quel moment précis de ma journée ou de ma vie ce sentiment d’imposture s’intensifie-t-il ? Que pourrais-je faire pour le désamorcer ?

Et, si… vous vous accordiez un instant pour reconnaître que chaque réussite, grande ou petite, reflète des efforts et des compétences réels ?

Ce n’est pas un hasard : c’est vous qui les avez rendus possibles. Commencez par noter une seule chose dont vous êtes fier aujourd’hui. Chaque jour, faites grandir cette liste. Vous méritez de reconnaître votre valeur autant que les autres la perçoivent. 

Deux compétences sont également essentielles à cultiver

À retenir.  Osez agir, surtout si le résultat est incertain.

Signe ° 6 - Le piège de la comparaison : un véritable frein à l'estime de soi

le manque d'estime de soi : vouloir se comparer aux autres

« Soyez vous-même, les autres sont déjà pris. »

Lorsque l’estime de soi vacille, la comparaison devient une arme à double tranchant. Claire, par exemple, ne pouvait s’empêcher de scruter les publications de ses amis sur les réseaux sociaux. Chacun semblait réussir, progresser, alors qu’elle se sentait bloquée. Ces pensées nourrissaient un sentiment d’infériorité et de dévalorisation.

Questions introspectives :

  • Quand je me compare aux autres, est-ce que je prends en compte toute leur réalité ou seulement ce qu’ils montrent ?
  • Quelle partie de ma vie ou de mes talents suis-je en train d’ignorer en me concentrant sur ceux des autres ?
  • Si je me concentrais sur une seule chose positive que j’ai accomplie aujourd’hui, laquelle serait-ce ?
  • Est-ce que je mesure ma valeur selon mes propres critères ou ceux imposés par la société ou mon entourage ?
  • À quel moment précis de ma journée ai-je le plus tendance à me comparer ? Que pourrais-je faire à la place pour recentrer mon attention sur moi-même ?

Et, si… vous choisissiez de devenir votre propre référence ? Prenez un moment pour écrire une liste des choses que vous avez accomplies cette année, petites ou grandes. Comparez-vous uniquement à la personne que vous étiez hier. En prenant conscience de votre évolution personnelle, vous découvrirez que votre chemin est unique et mérite d’être honoré.

À retenir.  Doutez, doutez. Doutez de tout mais pas de la réalité de vos compétences et de votre valeur !

Signe ° 7 - La réaction exacerbée à la critique ou au rire : une hypersensibilité révélatrice d’une faible estime de soi

le manque d'estime de soi : hypersensibilité aux critiques

« Personne ne peut vous blesser sans votre permission. »

 

Les personnes ayant une faible estime d’elles-mêmes perçoivent souvent toute critique ou rire comme une attaque personnelle. Paul, par exemple, se souvient d’une réunion où une remarque innocente sur son travail l’a paralysé pendant des jours. Cette hypersensibilité le poussait à éviter de se mettre en avant, de peur de devenir la cible de moqueries.

Questions introspectives :

  • Quelle critique récente m’a le plus marqué ? Pourquoi l’ai-je perçue comme une attaque ?
  • Si je voyais cette critique comme un simple feedback, qu’en retirerais-je de constructif ?
  • Pourquoi est-ce que j’accorde autant de pouvoir aux jugements extérieurs sur ma personne ?
  • Que dirais-je à un ami qui se sent blessé par une critique similaire ? Pourquoi ne pas m’accorder cette même indulgence ?
  • Est-ce que cette peur d’être critiqué(e) m’empêche de saisir des opportunités qui pourraient m’aider à grandir ?

Et, si… vous décidiez de redéfinir la critique comme une chance d’apprendre ? Essayez de noter la prochaine remarque qui vous affecte, puis trouvez une chose que vous pourriez améliorer grâce à elle. Vous découvrirez que chaque feedback, même maladroit, peut vous donner une clé pour avancer, plutôt qu’un poids à porter.

À retenir.  Le doute ne reflète pas la réalité de vos compétences ou de votre valeur.

FAQ : les signes d'un manque d'estime de soi

Pourquoi avoir des objectifs est si important ?

Certains indices incluent des comportements tels que minimiser ses réussites, craindre les critiques ou éviter les situations sociales par peur de rejet ou d’échec. Ces attitudes sont souvent alimentées par un doute constant sur sa propre valeur.

Pourquoi le manque d’estime de soi peut-il être problématique ?

Un faible niveau d’estime de soi peut limiter vos capacités à affronter les défis, nuire à vos relations et avoir des impacts négatifs sur votre santé mentale, comme l’anxiété ou la dépression.

Comment surmonter les signes de manque d’estime de soi ?

Pour renforcer son estime de soi, il est essentiel de reconnaître ses réussites, pratiquer l’auto-compassion, apprendre à accepter les compliments et travailler sur ses peurs en s’exposant progressivement à des situations inconfortables.

Comment surmonter les signes de manque d’estime de soi ?

Pour renforcer son estime de soi, il est essentiel de reconnaître ses réussites, pratiquer l’auto-compassion, apprendre à accepter les compliments et travailler sur ses peurs en s’exposant progressivement à des situations inconfortables.

Existe-t-il des outils pour évaluer mon estime de soi ?

Oui, l’article propose un quiz rapide pour évaluer votre niveau d’estime de soi et identifier les domaines à améliorer.

Quelles sont les deux formes principales de manque d’estime de soi ?

  • La faible estime de soi : Elle se traduit par un sentiment de ne pas être à la hauteur, une tendance à se dévaloriser et une peur d’échouer.
  • La haute estime de soi fragile : Contrairement à une véritable confiance en soi, cette forme repose sur une façade. Les personnes concernées cherchent à prouver leur valeur de manière excessive mais s’effondrent face à la critique ou l’échec.

Référence :

 

Christophe André, psychiatre français. Son ouvrage Imparfaits, libres et heureux est couronné du prix Psychologies-Fnac 2007.

Conclusion : un nouveau dialogue avec vous-même pour nourrir votre estime de soi

 

Ces symptômes ne sont pas des fatalités. Ce sont des portes d’entrée vers une meilleure compréhension de vous-même. Chaque petit pas compte. Quelle serait la première chose que vous pourriez faire aujourd’hui pour commencer à transformer votre regard sur vous-même ? Soyez indulgent avec vous-même et souvenez-vous : c’est en essayant que vous avancez.

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