La motivation est un facteur clé de notre engagement et de notre bien-être.
La théorie de l’autodétermination (TAD), développée par Deci et Ryan, identifie différents types de motivation qui vont de l’absence totale de motivation (amotivation) à la motivation intrinsèque, où l’individu est motivé par le plaisir et la satisfaction que procure l’activité elle-même.
Ces niveaux intermédiaires, régulés par des facteurs externes ou internes, influencent notre engagement et bien-être dans diverses activités.
Comprendre les différents types de motivation est essentiel pour améliorer notre propre motivation de manière durable. En identifiant à quel niveau de motivation, nous nous situons, nous pouvons adapter nos stratégies pour favoriser une motivation plus autonome et satisfaisante.
Comprendre nos leviers de motivation, c’est la clé pour :
- Adapter et adopter un comportement aligné à nos valeurs, quels que soient les contextes
- Dire adieu au stress et à l’anxiété liés aux motivations extérieures
- Atteindre un bien-être psychologique profond et durable
Mais ce n’est pas tout ! Cette compréhension vous permet aussi :
- D’identifier et de comprendre vos sources de démotivation
- D’en éliminer les causes et d’en réduire drastiquement les effets
Fini la servitude des récompenses et des punitions ! Découvrez le pouvoir libérateur d’une motivation qui vient de l’intérieur.
Motivation intrinsèque et extrinsèque : comprendre les types de motivation
Les types de motivation selon la théorie de l’Autodétermination
Dans leur théorie de l’autodétermination, Deci et Ryan (2002) ont montré que
- les individus ont des besoins psychologiques fondamentaux d’autonomie, de compétence et de relation,
- satisfaire ces besoins mène à une motivation plus autodéterminée et à un bien-être accru.
La théorie de l’autodétermination distingue trois principaux types de motivation :
- l’amotivation.
- la motivation extrinsèque
- la motivation intrinsèque,
Comprendre ces types de motivation aide à mieux cibler les stratégies pour favoriser une motivation plus autodéterminée, et ainsi améliorer le bien-être et l’engagement dans différentes activités.
1. L’amotivation
L’amotivation est l’absence de motivation. La personne ne voit pas de lien entre ses actions et les résultats escomptés, et ne trouve aucune raison de s’impliquer.
Exemple : Un élève participe aux activités sans savoir pourquoi ni ce qu’il en retire.
2. La motivation extrinsèque et ses déclinaisons
La motivation extrinsèque se manifeste lorsque l’activité est effectuée pour des raisons externes, telles que des récompenses, des punitions ou la pression sociale. Elle se divise en quatre sous-types :
- par régulation externe
Je me motive par des facteurs externes imposés, comme des récompenses ou des punitions.
Exemple : Un élève étudie pour obtenir une récompense ou éviter une sanction. - par régulation introjectée
Ma motivation est dictée par des pressions internes, telles que la culpabilité ou la honte.
Exemple : Un élève s’engage dans une activité par peur de ressentir de la culpabilité s’il ne le fait pas. - par régulation identifiée
Je reconnais l’importance de l’activité et l’accepte comme utile pour atteindre ses objectifs.
Exemple : Un élève participe à des compétitions sportives en vue de préparer une carrière sportive. - par régulation intégrée
Ce que je fais est pleinement intégrée à mes valeurs personnelles et est cohérent avec mon concept de soi.
Exemple : Un élève s’implique dans une activité qui correspond à ses valeurs personnelles.
3. La motivation intrinsèque
La motivation intrinsèque survient lorsque l’individu s’engage volontairement et spontanément dans une activité en raison de l’intérêt et du plaisir qu’elle procure, sans rechercher de récompense externe.
Par exemple, un élève qui résout des problèmes mathématiques par pur plaisir démontre une motivation intrinsèque, considérée comme le plus haut niveau d’autodétermination.
Le cycle de la motivation intrinsèque et extrinsèque
La motivation humaine est complexe et rarement dictée par une seule source. Les motivations extrinsèque et intrinsèque ne sont pas toujours distinctes. Souvent, elles coexistent et se complètent.
Prenons l’exemple d’un marathon. Je peux être incité à le faire :
par motivation extrinsèque
Je recherche l’approbation des autres, en me donnant une image de sportif accompli. C’est un exemple typique de comportement non autodéterminé.par motivation intrinsèque
je suis motivé par la satisfaction d’avoir réalisé cette épreuve, d’avoir fait preuve de détermination, et de régularité dans votre entraînement. Ma motivation m’est propre, mon comportement est autodéterminé.
Plutôt que de voir la motivation comme uniquement intrinsèque ou extrinsèque, il est plus utile de la considérer comme un continuum entre comportements autodéterminés et non autodéterminés. Les comportements autodéterminés sont motivés par le plaisir et l’intérêt, tandis que les comportements non autodéterminés sont dictés par des obligations externes, sans contrôle personnel.
Dans la plupart des cas, les comportements se situent quelque part au milieu de ce continuum. Il existe souvent une combinaison de motivation externe, qui peut également alimenter un certain degré de motivation interne. Par exemple, une personne peut s’entraîner pour un marathon pour améliorer sa santé (motivation intrinsèque) tout en souhaitant impressionner ses amis (motivation extrinsèque).
Les personnes peuvent s’engager dans des actions parce qu’ils sentent qu’ils ont un certain niveau de contrôle personnel et que les comportements s’alignent sur ce qui est important pour leur concept de soi. Cette intégration des motivations permet de maintenir l’engagement et le bien-être, en alignant les actions sur les valeurs et les objectifs personnels.
Les motivations extrinsèques les moins autodéterminés
Ils correspondent aux trois premiers niveaux de la théorie de l’autodétermination, à savoir :
- l’amotivation : absence de motivation
- la motivation extrinsèque par régulation externe : je recherche les récompenses, je vais tout pour éviter les punitions, sanctions…
- la motivation extrinsèque par régulation intégrée : les facteurs de motivation sont l’image de soi, la recherche de l’acceptation sociale. Les actions sont motivées également pour éviter la honte, la culpabilité
L'amotivation ou l'absence de motivation
Ce niveau représente la forme la plus basse d’autodétermination. Il englobe
- un niveau d’énergie très bas. La personne devient apathique, lourde
- un engagement minimal. Les personnes participent à des activités sans réelle compréhension des raisons de leur implication ni reconnaissance des bénéfices potentiels.
- un manque de sens et participation passive. ll y a souvent un manque d’intérêt personnel et d’objectifs clairs,
Exemple d’amotivation :
- Le senior désabusé, qui attend la retraite. Un exemple classique de ce niveau est celui d’un senior qui attend simplement la retraite sans s’engager activement dans des activités enrichissantes. Cette personne peut passer ses journées sans but précis, attendant que le temps passe, sans chercher à tirer satisfaction ou plaisir de ses activités quotidiennes.
- Et devinez quoi ? Il y a de fortes chances qu’il vive sa retraite comme son activité professionnelle : ennui, contrariée, perte de sens…
Le chemin de la contrainte
Pour avancer au-delà de ce niveau d’amotivation, la seule voie possible implique fréquemment la contrainte pour agir sur sa motivation.
Cela peut signifier être poussé par des nécessités externes ou des exigences qui forcent l’individu à adopter des comportements plus actifs pour éviter des conséquences négatives.
La motivation extrinsèque avec régulation externe : le bâton ou la carotte ?
Les actions à ce niveau sont fortement influencées par des récompenses ou des menaces de punitions externes.
Les personnes ayant un degré élevé de motivation extrinsèque, sont motivées par des récompenses externes telles que le salaire et les avantages sociaux.
Bref, elles suivent ou appliquent le principe du bâton ou de la carotte.
- Dans le monde du travail, la motivation des salariés.
Un salarié se résout à participer à une formation. En réalité, il le fait, non pas par un intérêt personnel pour le contenu de celle-ci, mais par crainte des conséquences de son refus. Cette réaction est souvent motivée par la peur de commentaires négatifs ou de sanctions de la part de son supérieur : « Je fais ce qu’on me dit, sinon je vais avoir des ennuis avec mon chef.” - Dans un contexte éducatif : les motivations d’apprentissage et réussite scolaire
Un enfant fait ses devoirs pour obtenir une récompense ou éviter une punition de la part de ses enseignants ou de ses parents. Il peut développer une stratégie d’apprentissage uniquement que dans ce but, sans comprendre l’intérêt de ce qu’il fait. Cette motivation est extrinsèque, purement réactive et dépend entièrement de l’environnement.
La motivation extrinsèque avec régulation introjectée : quand l'image de soi nous mène par le bout du nez
Quand nous agissons par régulation introjectée, nous agissons :
- soit pour éviter la honte, la culpabilité
- soit pour rechercher l’approbation sociale et donner une « bonne image de soi » aux autres
L’influence externe, en réalité le regard extérieur demeure donc prédominant.
Cependant, cette influence s’est transformée : la personne l’a intégrée comme si elle faisait partie de son propre choix, de sa propre volonté. Les contraintes externes ne sont plus perçues comme telles. Par conséquent, nous les intégrons et les adoptons comme si elles émanaient note volonté propre.
Le piège de la motivation extrinsèque avec régulation introjectée : quand l’image de soi prime
Dans ce type de motivation par une régulation introjectée, notre estime de soi, ou plutôt la façon dont nous percevons notre propre valeur va être le levier de nos actions. Ainsi, elle va varier en fonction de nos réussites et de l’image que nous souhaitons projeter. À noter, que cette image est souvent lisse, sans aspérités : ni trop, ni pas assez…
La motivation au travail : motivation et récompense, le syndrome du top performeur
Dans le contexte professionnel, un tel profil s’efforcera d’exceller ou de devenir le meilleur dans son domaine. Observons tout le stress que ce système de motivation engendre :
- Je suis constamment sous pression, car « il me faut » constamment fournir un travail de qualité (comparaison avec un soi idéal).
- J’ai peur d’être surpassé par quelqu’un de plus rapide, plus compétent, plus performant (comparaison avec les autres).
- J’ai besoin de récompenses pour garder le rythme.
Bref, le “syndrome du top performeur” n’est franchement pas une situation d’avenir, sur le long terme !
En savoir plus : voir l’article ce que le manque de temps révèle de votre vie
Motivation extrinsèque avec régulation introjectée dans la vie quotidienne
Florence Foresti raille les mères qui, loin d’être authentiques, traitent leurs enfants en miniadultes avec une sérénité feinte.
Ce sketch met en lumière la motivation introjectée, où la recherche de l’approbation sociale nous conduit à adopter des comportements non authentiques, à vouloir exceller, comme celui de la mère calme. Florence Foresti, en déconstruisant cette façade, révèle l’absurdité de ces attentes et l’impossibilité de les satisfaire, offrant ainsi un exemple vivant de motivation introjectée.
À retenir. Les motivations extrinsèques par régulation externe ou introjectée sont souvent caractérisées par des problèmes liés au temps, à l’argent, à l’estime de soi, à la confiance en soi, à la vitalité et à la santé
Les niveaux de motivation autodéterminés
ils correspondent à la motivation extrinsèque par régulation identifiée, par régulation intégrée et à la motivation intrinsèque
La motivation extrinsèque par régulation identifiée : je m'identifie à ce que je fais, car ce que je fais est important
Ici, nous observons une transition significative des motivations.
La personne a profondément intégrée et valorisée ces contraintes initiées par l’environnement.
Quand la motivation devient votre identité
Je m’identifie à ce que je fais
Vous ne vous contentez plus de remplir des rôles, vous vous y identifiez pleinement. Vous dites : « Je suis un bon mari, je suis un bon parent, je suis un professionnel compétent ». Pour un artiste, ce sera « En tant qu’artiste, il me tient à cœur d’explorer de nouveaux horizons ».
Et, ce que je fais, je le valorise
Vos activités ne sont plus de simples tâches, elles font partie intégrante de votre développement personnel. Vous les valorisez, les percevez comme essentielles, unissant motivations externes et valeurs intimes. Comme cette personne qui dira : « Je fais du VTT parce que je suis sportif, moi ».
Motivation externe par régulation identifiée dans le milieu professionnel
Apprentissage et motivation.
Prenons le cas d’un employé initialement réticent à suivre une formation. Quand une personne agit par régulation identifiée, elle va considérer cette formation comme essentielle pour son évolution professionnelle et son adéquation avec son statut. « Pour ma part, c’est important, car cela me permet de me remettre en question, de progresser et de m’améliorer. »
Attachement à l’image de soi
Une cadre se sent obligée de porter des escarpins et un tailleur en raison de son poste desserre cette contrainte le vendredi. La norme sociale est y différente, donc « le vendredi, ça se fait. » Ce changement de comportement démontre une intégration partielle (niveau 3) et complète (niveau 4) des normes.
Ce niveau offre une intégration significative des motivations et des identités. Cependant, cette intégration reste incomplète. Les attentes extérieures sont toujours présentes.
Si une cadre se sent « obligée » de porter des escarpins et un tailleur, c’est que la peur n’est pas très loin derrière. Peur de l’image renvoyée, peur d’afficher sa différence, sa singularité, peur d’être bloquée dans sa progression…
Aller encore loin dans l’autodétermination est donc possible, voire nécessaire. La prochaine étape est ainsi d’intégrer de plus en plus ses motivations internes pour une vie plus authentique et satisfaisante.
À retenir. Ce n’est pas ce que nous faisons qui nous rend heureux ou malheureux, mais ce pourquoi nous le faisons.
La motivation extrinsèque par la régulation intégrée : ce que je fais correspond à mes valeurs
La motivation par régulation intégrée est le summum de l’autodétermination dans le cadre d’une motivation extrinsèque.
À ce stade avancé, les comportements ne sont pas seulement alignés sur l’identité personnelle de l’individu. Ils sont aussi en parfaite harmonie avec ses valeurs et ses besoins globaux.
Cette motivation extrinsèque par régulation intégrée se caractérise par :
- Une harmonie avec la vie personnelle
Même si une activité a été initialement imposée, comme dans le cas d’un salarié, l’individu parvient à l’aligner sur tous les aspects de sa vie. Cela enrichit par ailleurs son rôle professionnel et personnel, créant leur symbiose. - Une transformation des rôles
Le rôle professionnel devient une source de dynamisme, de charisme et d’attractivité pour le sexe opposé, tout en procurant un bien-être matériel. Ce changement reflète un alignement profond entre le travail et les aspirations personnelles de l’individu.
En savoir plus : voir l’article sur comment trouver ses valeurs personnelles
La régulation intégrée et engagement
- Valorisation des actions
Comme au niveau précédent, les personnes qui agissent par régulation intégrée perçoivent leurs actions comme essentielles. Mais, ici, elles les perçoivent comme importantes autant pour leur satisfaction personnelle que pour leur contribution à la société. Elles atteignent ainsi un haut degré d’accomplissement personnel dans tous les domaines de leur vie. - Impact sociétal
L’engagement des individus à ce niveau est crucial. Autant pour eux-mêmes, que pour leur rôle au sein de la communauté ou de la société en général. Leur contribution est perçue comme significative et influente
À retenir. Aligner nos valeurs sur nos actions (et non l’inverse, comme on le voit écrit trop souvent !) est la clé de tout épanouissement.
6. La motivation intrinsèque
Ce dernier niveau représente le sommet de la Théorie de l’Autodétermination, caractérisé par une motivation purement intrinsèque.
À ce stade ultime, les individus agissent en parfaite harmonie avec leurs désirs et intérêts personnels, libres de toute contrainte ou influence extérieure…
A retenir. Être libre, c’est vouloir ce qu’on est en train de faire.
Les 6 niveaux de motivation en synthèse
Stratégies pour évoluer entre les niveaux de motivation
Comprendre les différents niveaux de motivation selon la théorie de l’autodétermination (TAD) est une première étape. Savoir comment évoluer entre ces niveaux pour améliorer l’engagement et le bien-être, c’est beaucoup mieux ! Voici quelques stratégies concrètes pour y parvenir :
Promouvoir la motivation extrinsèque par la régulation identifiée et intégrée
Deux stratégies s’offrent à nous :
Trouver le pourquoi de nos activités
Comprendre et d’identifier les bénéfices personnels des activités que nous entreprenons est essentiel. Lorsque nous percevons une activité comme alignée sur nos objectifs personnels et nos valeurs, alors notre engagement est plus significatif. Par exemple, un étudiant qui comprend comment ses études contribuent à ses objectifs de carrière, se motive et s’engage plus activement.
Encourager l’autonomie.
L’autonomie est un besoin psychologique fondamental. En offrant aux individus plus de choix et de contrôle sur leurs tâches, ils se sentent plus autonomes et engagés. Dans un environnement de travail, permettre aux employés de choisir leurs projets ou de définir leurs propres horaires peut augmenter leur engagement et leur satisfaction. Dans un contexte d’apprentissage, apporter de la reconnaissance aux apprenants favorise leur motivation
Réduire notre motivation par la régulation introjectée : en finir avec la honte et l’approbation sociale
Se défaire de la culpabilité.
Les motivations fondées sur la culpabilité ou la honte peuvent être efficaces à court terme, mais elles ne favorisent pas un bien-être durable. Remplacez ces motivations par des récompenses internes, comme la satisfaction personnelle et le sentiment d’accomplissement. Plutôt que de faire de l’exercice pour éviter de se sentir coupable, de paraître trop gros, se concentrer sur les sensations positives après une séance d’entraînement.
Encourager les activités pour le plaisir personnel :
Les activités choisies pour le plaisir qu’elles procurent intrinsèquement sont les plus bénéfiques pour le bien-être. Encourager les individus à s’engager dans des activités qu’ils aiment vraiment peut renforcer leur motivation intrinsèque.
Un hobby comme la peinture, pratiqué pour le simple plaisir de créer, peut enrichir la vie de l’individu de manière significative.
Mise en pratique
Pour appliquer ces stratégies de manière efficace, il peut être utile de :
- Évaluer ses sources de motivation actuelles. Identifier où se situe actuellement la motivation (extrinsèque, introjectée, identifiée, etc.).
- Établir des objectifs clairs et alignés sur ses valeurs personnelles. Définir des objectifs qui résonnent personnellement et importants.
- Trouver ou créer un environnement de soutien : favoriser un environnement avec lequel les choix personnels sont respectés et encouragés.
- Réfléchir régulièrement aux progrès, ajuster les stratégies. Faire le point souvent sur les sources de motivation et ajuster les stratégies pour maintenir un engagement et un bien-être optimaux.
En adoptant ces stratégies, nous pouvons transformer des motivations extrinsèques en une motivation plus autodéterminée. Elles privilégient ainsi un plus grand engagement et une meilleure satisfaction personnelle dans les différentes sphères de la vie.
La théorie de l'autodétermination : l'essentiel à retenir
FAQ : motivation intrinsèque et extrinsèque
La motivation intrinsèque est le type de motivation où une personne s’engage dans une activité pour le plaisir et la satisfaction qu’elle procure, sans rechercher de récompenses externes.
La motivation extrinsèque est le type de motivation où une personne effectue une activité pour des raisons externes, telles que des récompenses, des punitions ou la pression sociale.
- Régulation externe : Motivé par des récompenses ou des punitions.
- Régulation introjectée : Dictée par des pressions internes comme la culpabilité ou la honte.
- Régulation identifiée : L’activité est reconnue comme importante et utile pour atteindre ses objectifs.
- Régulation intégrée : Les actions sont cohérentes avec les valeurs personnelles et le concept de soi.
La théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan identifie trois besoins psychologiques fondamentaux : autonomie, compétence et relation. Satisfaire ces besoins mène à une motivation plus autodéterminée et à un bien-être accru.
- Comprendre ses motivations actuelles : Évaluer où l’on se situe sur le continuum de motivation.
- Aligner ses objectifs sur ses valeurs personnelles : Définir des objectifs significatifs.
- Favoriser un environnement de soutien : Choisir un environnement qui encourage l’autonomie.
- Réduire les motivations par la culpabilité : Remplacer les pressions internes par des récompenses internes.
La motivation intrinsèque est associée à un engagement plus profond, une satisfaction personnelle accrue et un bien-être psychologique durable.
Conclusion
Comprendre nos stratégies de motivation et savoir quels sont les types de motivation que nous adoptons est essentiel pour :
- améliorer notre engagement et notre bien-être,
- favoriser des comportements alignés sur nos valeurs
- réduire notre stress et anxiété liés aux motivations externes.
En cultivant une motivation intrinsèque, nous pouvons atteindre un épanouissement personnel plus profond et durable. Pour plus de détails, vous pouvez consulter l’article complet sur la théorie de l’autodétermination.
N’hésitez pas à partager vos réflexions et remarques en laissant un commentaire. Cela profitera à toute la communauté.
Sources et références
- Étude de Deci et Ryan (2000) : Les individus avec une forte motivation intrinsèque ont un taux de persévérance 25 % plus élevé dans les tâches académiques que ceux motivés extrinsèquement.
Lien : https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1207/S15327965PLI1104_01 - Recherche de Kasser et Ryan (1996) : Les étudiants orientés vers des objectifs intrinsèques rapportent des niveaux de stress 20 % inférieurs et de bien-être supérieur de 15 % par rapport à ceux orientés vers des objectifs extrinsèques.
Lien : https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0146167296223006 - Étude longitudinale de Gagné et Deci (2005) : La motivation intrinsèque est liée à une plus grande satisfaction au travail et une réduction de l’épuisement professionnel sur une période de cinq ans.
Lien : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/job.322