
On accuse souvent le manque de volonté de tous nos blocages : projets inachevés, résolutions oubliées, envies toujours repoussées. Mais savons-nous vraiment ce que cette notion recouvre ? Entre idées reçues, interprétations morales et découvertes scientifiques, la volonté a une histoire méconnue… et un potentiel immense.
Le manque de volonté est souvent perçu comme une faiblesse personnelle : une incapacité à agir, à décider, à persévérer. Quand nous disons qu’une personne manque de volonté, nous suggérons qu’elle se dérobe face aux défis ou opte pour la facilité, la procrastination. Ainsi, l’idée de difficulté, d’effort, de lutter n’est donc jamais très loin lorsque l’on évoque la volonté. Mais d’où vient cette idée ? Est-elle universelle, ou héritée d’une certaine vision de l’être humain ? Pour comprendre ce phénomène que tant de personnes rencontrent aujourd’hui — dans le travail, les relations, ou les projets personnels — il est temps de revenir aux origines de la notion de volonté.
Des philosophes grecs aux psychanalystes modernes, en passant par les traditions religieuses et les sciences cognitives, la volonté a traversé les siècles, toujours au cœur de notre rapport à l’action et à la liberté. Cet article propose un voyage à travers l’histoire de la volonté, pour éclairer les racines profondes du sentiment de « manque de volonté » — et inviter à une réflexion plus nuancée sur cette sensation d’impuissance qui, souvent, nous paralyse.
Dans ce voyage à travers l’histoire de la volonté, je vous montrerai comment notre compréhension de la volonté a évolué. Nous verrons comment des découvertes récentes ont bouleversé nos conceptions traditionnelles. De son apogée au XIXe siècle, où elle était synonyme de discipline et de persévérance, à son déclin au XXe siècle, la définition de la volonté et de son contraire la manque de volonté, a connu de nombreux soubresauts.
Dans cet article, je vous invite à explorer ma vision de la volonté, de son absence et de la procrastination. Je vous montrerai pourquoi la maîtrise de la volonté dépasse la simple question de productivité. Car, la volonté est avant tout un art, l’art de vivre une vie meilleure.
À retenir
Ce qu’on appelle « manque de volonté » est souvent le fruit d’une mauvaise compréhension de cette notion.
La volonté n’est pas qu’un trait de caractère : elle est une compétence, qu’on peut renforcer
Pendant un siècle, elle a été idéalisée, puis rejetée, avant d’être récemment redécouverte comme une compétence modulable.
Notre rapport à la volonté est influencé par notre environnement, nos habitudes… et nos distractions et tentations numériques.
📘 Mon livre L’Art de la Volonté approfondit ces idées et propose des outils concrets pour agir sans s’épuiser.
Le manque de volonté
Le manque de volonté : une histoire méconnue aux racines profondes
Longtemps perçue comme une simple qualité morale ou un « trait de caractère », la volonté est aujourd’hui reconnue comme un mécanisme complexe, au croisement de la psychologie, de l’éducation et des neurosciences.
Mais pour comprendre pourquoi tant de personnes parlent de « manque de volonté », il faut revenir sur l’évolution de cette notion à travers les siècles. De la vertu morale à la compétence cognitive, voici l’histoire mouvementée d’un concept clé de notre développement personnel.
Depuis le XIXe siècle, la compréhension de la volonté a subi des changements radicaux. De l’idée de “forger son caractère” au XIXe siècle, à sa remise en question au XXe siècle, la volonté a traversé des périodes de doute et de redécouverte.
Aujourd’hui, elle revient en force, révélée par la psychologie et les neurosciences comme un mécanisme essentiel à notre être. Ne sous-estimez pas le pouvoir de votre volonté (mais si vous pensez en manquer).
Le manque de volonté au XIXᵉ siècle : entre vertu morale et contrôle social
Le XIXe siècle est souvent considéré comme l’âge d’or de la volonté. Dans une société marquée par l’effort, la discipline et la réussite individuelle, elle devient un pilier de la morale dominante.
Très en vogue et encouragé au XIX siècle, notamment en Angleterre, les notions de discipline, volonté, ont progressivement été mises à l’index.
Car cette glorification cache des dérives : lorsque la volonté devient une obligation, elle peut aussi devenir un poids.
Forger son caractère pour ne pas manquer de volonté : une injonction héritée du modèle victorien
Dans les sociétés victoriennes, notamment en Angleterre, la volonté est associée à la vertu, au travail et à la maîtrise de soi. Elle est enseignée dès l’enfance comme un gage de succès et d’élévation morale. Ce modèle va influencer durablement notre culture occidentale.
La critique majeure de la vision du XIXe siècle est qu’elle transforme la volonté en une vertu morale, un ascétisme, ou même un trait de personnalité. Cette conception persiste encore aujourd’hui. Il est rare que l’on nous fasse un compliment quand on nous dit que nous manquons de volonté
Le contre-pied d’Oscar Wilde : quand le manque de volonté devient liberté
Face à cette rigidité morale, certains intellectuels vont incarner une forme de résistance culturelle. Oscar Wilde, par son esprit subversif, propose une autre lecture de la volonté : non plus un contrôle sur soi, mais une liberté d’être. Une première remise en cause s’amorce.
Ainsi, on comprend mieux l’attrait de la philosophie d’Oscar Wilde. Sa tirade : « je résiste à tout sauf à la tentation” (voir référence), séduisait ses contemporains. Elle leur permettait de vivre plus librement, loin de la sévérité victorienne
Le XX° siècle : du culte de la volonté à son oubli, comprendre le recul d’un concept clé
L’intérêt pour la volonté a connu un déclin au XXe siècle pour plusieurs raisons. La rigueur excessive de l’époque victorienne a contribué à cette baisse d’intérêt. Les changements économiques et les deux guerres mondiales ont été également déterminants.
De la guerre au désenchantement : une notion abandonnée ?
La persévérance et le sens du devoir, parfois excessifs, des dirigeants de l’époque ont été associés aux horreurs de la Première Guerre mondiale et aux nombreuses vies brisées qu’elle a causées.
La fin d’un idéal moral
Le mot « volonté » va même être récupéré dans des contextes extrêmes, notamment dans la propagande nazie. Cette dérive va durablement entacher son image dans les esprits, associant cette notion à l’autoritarisme plutôt qu’à l’émancipation individuelle.
Dans la plupart des pays occidentaux, les intellectuels ont commencé à prôner une vision de la vie moins rigide. Cependant, en Allemagne, une “psychologie de la volonté” a été reprise par le national-socialisme. La volonté fut d’ailleurs le thème central du film de propagande “Le Triomphe de la volonté” de Leni Riefenstahl en 1934.
Une idéologie instrumentalisée
Cette idéologie, qui prônait l’obéissance absolue à un leader, un Führer, était très éloignée du concept victorien de force morale individuelle. Cependant, cette différence n’a pas été perçue. Le mot volonté était devenue trop négativement connoté, ce qui a contribué à son déclin.
En effet, il est difficile d’imaginer pire publicité.
Le manque de volonté de la psychologie moderne pour s’intéresser à la … volonté !
Coincée entre une vision rigoriste, morale, ascète du XIX siècle, et celle du XX siècle qui en a fait un support idéologique, un déni de réalité, la volonté allait donc vivre nécessairement une mauvaise passe chez les psychologues…
Après la guerre, l’essor de la technologie, l’enrichissement des banlieues et la nécessité de stimuler la demande économique ont accéléré son déclin. La nouvelle industrie publicitaire a encouragé une culture de l’immédiateté et du désir, et ainsi le manque de volonté.
Les livres de psychologie devenaient plus optimistes, prônant la réussite par la croyance en soi plutôt que par la force de volonté.
L’ère du développement personnel sans effort
Coincée entre une vision rigoriste, morale, ascète du XIX siècle, et celle du XX siècle qui en a fait un support idéologique, un déni de réalité, la volonté allait donc vivre nécessairement une mauvaise passe chez les psychologues…
Après la guerre, l’essor de la technologie, l’enrichissement des banlieues et la nécessité de stimuler la demande économique ont accéléré son déclin. La nouvelle industrie publicitaire a encouragé une culture de l’immédiateté et du désir, et ainsi le manque de volonté.
Les livres de psychologie devenaient plus optimistes, prônant la réussite par la croyance en soi plutôt que par la force de volonté.
La volonté, une compétence trop rigide pour l’époque ?
Les nouvelles approches de la réussite prônent la pensée positive, l’estime de soi et la visualisation des objectifs. La discipline ou la persévérance sont reléguées au second plan, voire évitées, car jugées culpabilisantes.
Coincée entre morale religieuse et obéissance politique, la volonté souffre d’un malentendu. Elle n’est plus pensée comme une compétence humaine adaptable, mais comme une posture autoritaire dépassée. Ce rejet global affaiblit sa place dans les sciences humaines.
Le retour du concept de volonté dans la psychologie contemporaine
Depuis les années 1960, un nouveau regard émerge sur la volonté, porté par la recherche en psychologie expérimentale. Elle est désormais analysée comme une fonction cognitive mesurable, liée à la réussite personnelle, sociale et professionnelle. Le concept retrouve ses lettres de noblesse.
La réhabilitation tardive de la volonté
Ce n’est que récemment que la volonté a récemment regagné les feux de la rampe grâce à des recherches innovantes. Dans les années 1960, des psychologues ont exploré la capacité des enfants à différer la gratification immédiate pour un bénéfice futur plus important.
Ils ont conçu une expérience simple, mais révélatrice. Un enfant était laissé seul avec un chamallow. Il pouvait soit le manger immédiatement, soit attendre le retour du chercheur pour en recevoir un second. Les réactions variaient. Certains enfants succombaient immédiatement à la tentation, d’autres luttaient avant de céder, tandis que quelques-uns résistaient, distrayant leur esprit pour obtenir la récompense doublée.
Des décennies plus tard, Walter Mischel découvrit que les enfants maîtrisant mieux leur impulsivité connaissaient plus de succès à l’âge adulte. Ceux ayant attendu pour le second chamallow se démarquaient sur le plan académique, social, financier, et même au niveau de la santé.
Ces résultats ont remis en question les idées préconçues, qui pensaient qu’il était difficile de prédire l’avenir d’un individu selon son comportement dans l’enfance.
Les résultats de Mischel ont mis en lumière l’importance de la volonté. C’est une compétence pouvant être renforcée, offrant ainsi un avantage durable tout au long de la vie. Ces découvertes ont réaffirmé le rôle crucial de la volonté, la plaçant au centre des discussions sur le développement personnel et la réussite.
Le test du Marschmallow : craquera ou craquera pas ?
Cette étude célèbre, menée auprès d’enfants, va transformer la manière dont on évalue la capacité à résister à l’impulsion. Derrière cette scène en apparence anodine, se cache un puissant indicateur de développement personnel futur.
La volonté comme compétence clé du succès
Les résultats de cette recherche confirment que la volonté peut s’apprendre, se renforcer et se transmettre. Elle devient alors un levier d’autonomie, loin des anciens dogmes moraux, et un pilier central de l’éducation à venir.
Manquer de volonté : vraiment un défaut personnel ?
Voilà donc en réalité le vrai visage de la volonté : aller contre nos réflexes, nos intuitions, et leur substituer un comportement qui nous semble mieux adapté à la situation, ou mieux adapté à nos buts à long terme, au-delà de l’instant présent.
Ce que cette expérience a montré, c’est qu‘il n’y a pas de meilleur moyen d’améliorer sa vie que d’apprendre à développer sa volonté. La volonté est donc un outil précieux, un levier de changement et d’évolution personnelle.
La volonté : une fusée à trois étages
On parle souvent du manque de volonté comme d’un frein personnel, d’un défaut à corriger. Mais si la volonté était en réalité une ressource à comprendre, à cultiver, et à protéger ? Dans cette seconde partie, je vous propose une vision concrète, en trois niveaux, pour renforcer votre volonté au quotidien — sans tomber dans le perfectionnisme ni l’épuisement. Car mieux utiliser sa volonté, c’est souvent mieux vivre, tout simplement.
La volonté : une fusée à trois étages
On parle souvent du manque de volonté comme d’un frein personnel, d’un défaut à corriger. Mais si la volonté était en réalité une ressource à comprendre, à cultiver, et à protéger ? Dans cette partie, je vous propose une vision concrète, en trois niveaux, pour renforcer votre volonté au quotidien — sans tomber dans le perfectionnisme ni l’épuisement. Car mieux utiliser sa volonté, c’est souvent mieux vivre, tout simplement.
Étage 1 – La volonté comme moteur d’action quotidienne
Le premier étage de la volonté, c’est celui qui nous permet d’agir malgré l’envie de ne rien faire. Elle nous aide à avancer, à éviter de procrastiner, à poser les petites actions nécessaires, même quand elles sont peu gratifiantes.
Ce niveau est essentiel pour dépasser les tâches rébarbatives (impôts, mails, rendez-vous), mais aussi pour arrêter de repousser des plaisirs simples : un week-end en famille, une sortie au musée, un projet qu’on chérit mais qu’on « n’a jamais le temps » de faire.
La procrastination passive — y compris sur les choses agréables — grignote notre temps de vie. Ce phénomène est si courant que des entreprises économisent des millions grâce aux bons non réclamés ou aux cadeaux jamais utilisés.
Étage 2 – La persévérance : l’antidote au découragement
Le deuxième étage, c’est la volonté longue durée. Celle qui vous permet de tenir, même quand les résultats tardent. C’est la force qui vous pousse à continuer malgré les obstacles, que ce soit pour perdre du poids, écrire un livre, reprendre le sport, ou simplement traverser une période difficile. C’est apprendre à surmonter les obstacles pour aller au bout de ses projets de cœur.
Ici, la volonté n’est pas spectaculaire, mais elle est vitale. Elle fait la différence entre les projets avortés… et ceux qui changent une vie.
À noter : comprendre pourquoi se fixer des objectifs est essentiel renforce votre engagement et votre persévérance.
Étage 3 – La volonté comme art de vivre: un pont entre rêves et réalité, entre soi et les autres.
Le dernier étage, c’est celui de la volonté choisie. Elle ne repose plus sur l’effort, mais sur l’alignement. Vous utilisez votre volonté pour créer une vie qui a du sens, pour vous et pour les autres.
Quand la volonté devient un art de vivre, vous ne forcez plus : vous agissez par cohérence. Vous réalisez vos projets personnels, vous vivez pleinement vos relations, et vous contribuez au monde.
Des études montrent que les personnes à forte volonté sont souvent plus altruistes : elles donnent davantage, s’engagent, construisent des projets collectifs. Parce que la discipline personnelle ouvre à la générosité durable.
La volonté, toujours, développer tu devras !

Notre volonté est constamment mise à l’épreuve par les distractions, dont celles numériques omniprésentes. Les smartphones, les réseaux sociaux, les courriels, les notifications.
La volonté : une compétence à cultiver pour une vie épanouie
La volonté n’est pas qu’un muscle mental. C’est le filtre qui vous permet de rester aligné avec ce qui a du sens pour vous. Quand on dit « je manque de volonté », c’est souvent parce qu’on l’a épuisée ou dispersée sur des priorités secondaires.
Apprendre à préserver sa volonté, à la canaliser, à la recharger, c’est un acte de lucidité et de maîtrise de soidans un monde bruyant.
Lorsque j’ai commencé à écrire ce livre, je ne savais pas à quel point cela transformerait ma perception de la volonté. Aujourd’hui, je l’envisage comme une discipline douce mais continue.
Mes rituels simples pour entraîner ma volonté
Je rends mes efforts les plus ludiques, légers, amusants possibles. La discipline ne doit jamais devenir un fardeau.
Je suis radin en volonté : j’en fais le moins possible, mais au bon moment, sur ce qui compte.
Je crée des habitudes « brosse à dents » : au début, c’est une corvée… ensuite, c’est un automatisme. Mon travail matinal important en est un exemple.
J’utilise la méthode des 90 jours qui m’ offre un cadre structuré pour transformer mes intentions en actions concrètes.
J’adopte la méthode des petits pas pour faciliter le renforcement de ma volonté au quotidien
L’Art de la Volonté — Le guide pour reprendre le contrôle sur votre énergie intérieure
Vous voulez aller plus loin, comprendre pourquoi vous remettez toujours à demain, et comment sortir durablement de la procrastination ?
Découvrez dès maintenant les premiers chapitres et exercices stimulants pour maîtriser votre volonté, motivation. Inclus : un exercice d’auto-évaluation pour savoir où vous en êtes dans votre volonté.
Dans mon livre L’Art de la Volonté, je partage les clés concrètes, les paradoxes, et les stratégies mentales pour :
✅ Résister aux distractions (notamment numériques)
✅ Créer des habitudes puissantes sans rigidité
✅ Avancer sur vos projets avec plus de clarté
⚠️ Attention : ce n’est pas un livre de plus sur la motivation. C’est un entraînement à la lucidité, à la discipline joyeuse, et à la vraie liberté de choix.
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FAQ : le manque de volonté : faiblesse personnelle ou réalité psychologique ?
❓ Le manque de volonté est-il une faiblesse personnelle ?
Non. Ce que l’on perçoit comme un manque de volonté est souvent le résultat de facteurs externes et d’une mauvaise compréhension de cette notion.
❓ Peut-on renforcer sa volonté ?
Oui. La volonté est une compétence modulable que l’on peut développer grâce à des exercices pratiques et une meilleure compréhension de soi.
❓ Comment l'environnement influence-t-il notre volonté ?
Un environnement rempli de distractions et de tentations affaiblit notre capacité à rester concentré et déterminé.
❓ Les découvertes scientifiques ont-elles changé notre vision de la volonté ?
Oui. Les avancées en psychologie et en neurosciences ont redéfini la volonté comme un mécanisme complexe, influencé par de nombreux facteurs.
❓ Où puis-je en apprendre davantage sur le développement de la volonté ?
Le livre L’Art de la Volonté approfondit ces idées et propose des outils concrets pour agir sans s’épuiser.
Que veut dire procrastiner selon la psychologie comportementale ?
Procrastiner, c’est éviter une tâche importante pour échapper à une tension émotionnelle, pas simplement la remettre à plus tard.
Dernier mot : la volonté comme art de faire ce qui compte
Dans un monde saturé de distractions et d’urgences fictives, la volonté est l’arme de ceux qui veulent rester maîtres de leur vie. Elle nous permet de distinguer l’essentiel du superflu, de persévérer quand les autres abandonnent, de vivre une vie choisie.
La volonté n’est pas parfaite, ni inépuisable. Mais elle est profondément humaine. Et plus nous en prenons soin, plus elle nous rend capables… d’honorer ce qui nous est le plus cher.
Et vous, où en êtes-vous avec votre volonté ?
Ce sujet vous parle ? Votre perception du manque de volonté a-t-elle changé à la lecture de cet article ? Partagez vos réflexions, vos stratégies ou vos difficultés en commentaire — je répondrai avec plaisir.
Références
Deci, E. L., & Ryan, R. M. (1985). Intrinsic Motivation and Self-Determination in Human Behavior. Springer.
Deci, E. L., & Ryan, R. M. (2000). The « What » and « Why » of Goal Pursuits: Human Needs and the Self-Determination of Behavior. Psychological Inquiry, 11(4), 227–268. https://doi.org/10.1207/S15327965PLI1104_01
Miyake, A., Friedman, N. P., Emerson, M. J., Witzki, A. H., Howerter, A., & Wager, T. D. (2000). The unity and diversity of executive functions and their contributions to complex “frontal lobe” tasks: A latent variable analysis. Cognitive Psychology, 41(1), 49–100. https://doi.org/10.1006/cogp.1999.0734
Páez, D., López-Medina, M. M., Navarro-Carrillo, G., & Fernández-Abascal, E. G. (2022). Emotional clarity and acceptance as protective factors against psychological distress: A longitudinal study. Frontiers in Psychology, 13, 856932. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2022.856932
Vallerand, R. J., Fortier, M. S., & Guay, F. (1997). Self-determination and persistence in a real-life setting: Toward a motivational model of high school dropout. Journal of Personality and Social Psychology, 72(5), 1161–1176. https://doi.org/10.1037/0022-3514.72.5.1161
Wolters, C. A. (2003). Regulation of motivation: Evaluating an underemphasized aspect of self-regulated learning. Educational Psychologist, 38(4), 189–205. https://doi.org/10.1207/S15326985EP3804_1
Zimmerman, B. J. (2000). Attaining self-regulation: A social cognitive perspective. In M. Boekaerts, P. R. Pintrich, & M. Zeidner (Eds.), Handbook of Self-Regulation (pp. 13–39). Academic Press.
- Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray, Le livre de Poche, 1972
- voir l’article sur la procrastination des moments de loisirs : https://journals.sagepub.com/doi/10.1509/jmkr.47.5.933
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