Les 7 obstacles qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs (et comment les surmonter)

Sur la route de nos objectifs, nous aurons à surmonter des obstacles

Comment surmonter les obstacles et atteindre nos objectifs ?

Nous avons tous des objectifs personnels ou professionnels que nous voulons voir atteints. Que ce soit apprendre une nouvelle langue, perdre du poids, lancer un projet, voyager ou autre, nous aspirons à réaliser nos rêves. Et, nous allons nécessairement nous heurter à des obstacles qui nous empêchent d’avancer et de nous focaliser vers nos buts. Quels sont ces obstacles et comment les surmonter ? C’est ce que nous allons explorer dans cet article, en les abordant un à un et voir comment les contourner.

Pour rendre cet article plus vivant, j’ai choisi deux objectifs pour mettre en plus grande évidence ces obstacles. J’alternerai ainsi entre deux exemples :

  • Défi #1 : faire du sport et se mettre à la course à pied
  • Défi #2 : écrire un livre

En conclusion, nous verrons comment affronter nos peurs est indispensable pour réaliser nos rêves, en suivant quelques principes simples et efficaces.

Comment surmonter les 7 obstacles majeurs pour atteindre nos objectifs

#1 : comment surmonter l'obstacle du manque de temps

Surmonter l'obstacle du manque de temps : réalité ou excuse ?

Nous avons tous des rêves, des envies, des projets. Mais, combien de fois les avons-nous laissés de côté, faute de temps ? Le manque de temps est souvent invoqué comme le principal obstacle dans la poursuite de nos objectifs. Il est l’une des principales causes de nos échecs et de nos frustrations. 

Selon un sondage Harris-interactive, le temps est une denrée rare que les Français ont le sentiment de perdre dans les situations du quotidien. Ainsi, citons un exemple : « cette semaine, j’avais prévu de faire un jogging. Cependant, le temps m’a échappé : une multitude de tâches à accomplir, et un week-end déjà réservé chez des amis. »

Mais, est-ce vraiment une question de temps ? Je vous propose de réfléchir à la nuance entre « je n’ai pas eu le temps » et « je n’ai pas pris le temps ». À quoi avez-vous réellement consacré votre temps ? Certes, nous avons tous des obligations qui accaparent. Mais, qui, sinon nous-mêmes, va satisfaire nos besoins et désirs les plus profonds ?

La véritable question n’est donc pas de savoir si nous disposons de temps, mais plutôt comment nous choisissons de l’utiliser. Autrement dit, quelles sont les priorités et valeurs qui guident nos choix ?

Le temps est une ressource précieuse et limitée. Se concentrer sur ses priorités implique de savoir dire non à ce qui est moins important. Lorsque nous disons oui à quelque-chose, à quoi renonçons-nous ?  

Permettez-moi de partager une histoire qui, bien que vous la connaissiez peut-être déjà, illustre parfaitement notre rapport au temps.

Un pot, des cailloux et le temps : une fable pour réfléchir sur nos priorités

Un vieux professeur voulait expliquer à ses étudiants la bonne gestion du temps. Pour cela, il sortit un pot de verre qu’il avait préalablement rempli de gros cailloux. Il demanda alors à ses élèves : “Est-ce que ce pot est plein ?” Tous répondirent : “Oui !”

Ensuite, il versa des graviers sur les gros cailloux et les fit descendre jusqu’au fond du pot. Il redemanda à ses élèves : “Est-ce que ce pot est plein ?” Prudent, l’un d’eux répondit : “Probablement pas !”

Il versa cette fois du sable dans le pot pour combler les espaces entre cailloux et graviers, et questionna de nouveau. Cette fois, les élèves répondirent en chœur : “Non !” Et comme ils s’y attendaient, le prof versa le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot à ras bord.

“Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?” demanda le professeur. Un des élèves s’aventura à répondre : “Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire.”

“Non”, répondit le vieux prof. “La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, par la suite.”

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos. Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie : votre santé, votre famille, vos amis, faire ce que vous aimez, apprendre, défendre une cause… ? L’important est de mettre les gros cailloux en premier dans sa vie, sinon on risque de la remplir de peccadilles.”

Et vous, quels sont vos gros cailloux dans votre vie ?

#2 : l' obstacle invisible - quand l'objectif est mal formulé, le succès est illusoire.

quand l'objectif est flou, c'est un obstacle pour atteindre ses objectifs

Un obstacle fréquent sur la voie du succès est la mauvaise formulation de nos objectifs. Beaucoup de personnes se heurtent à cet obstacle invisible, qui les empêche de passer à l’action et de réussir ce qu’ils veulent. La clé, c’est de savoir comment bien formuler ses objectifs.

Prenons l’objectif “écrire un livre”. Est-il vraiment bien formulé ? Si votre but est simplement d’écrire, vous pouvez taper quelques mots avec un traitement de texte et le laisser dormir sur votre disque dur. Vous l’avez écrit, Objectif atteint ! Mais, personne ne le sait. Alors, était-ce réellement votre but ? Était-ce écrire un livre ou publier un livre ? 

Notez que ces deux buts évoquent des images mentales différentes. 

  • Publier un livre va vous inciter à préciser votre projet de livre (quel public, quel genre, quel sujet, quelle intrigue, quelle date de parution). Plus votre vision sera claire et plus vous aurez de chance de l’atteindre. 
  • Publier un livre va également vous demander d’anticiper sur quel format, quelle plate-forme vous allez le faire. Ce que la formulation « écrire un livre » passe sous silence.

Considérez maintenant l’exemple suivant : “j’ai le projet d’apprendre à jouer de la guitare”. Ne trouvez-vous pas quelque chose d’étrange ? Est-ce vraiment apprendre à jouer ou jouer de la guitare ?

Prenons un dernier cas : “j’aimerais bien un jour ne plus avoir à compter pour chaque dépense”. Formulé ainsi, cet objectif ne sera jamais atteint, pour plusieurs raisons :

  • Il utilise une négation, que notre cerveau peine à comprendre. Si je vous dis de ne pas penser à une voiture rouge, à quoi pensez-vous ?
  • La formulation est très vague : “j’aimerais bien”, « un jour ». Plus vous mettez de mots entre le sujet et le verbe, plus votre objectif s’éloigne. Écoutez la différence entre “je caresse l’espoir d’avoir éventuellement la possibilité de penser à pouvoir peut-être épargner un jour” et “tous les mois, j’épargne 10 % de mes revenus”.

Même un objectif précis peut vous piéger. Prenons l’exemple suivant : “je veux perdre huit kilos d’ici à la fin du prochain trimestre”. Ce but est précis, formulé en termes positifs et dans un délai défini. Tout semble parfait, sauf qu’il y a un hic. Imaginons une autre personne avec le même poids, mais qui veut perdre quatre kilos dans le même laps de temps. Supposons maintenant que ces deux personnes suivent le même régime et perdent chacune six kilos. Qui sera satisfaite ? Qui sera déçue ?

Le problème avec les objectifs chiffrés (perte de poids, nombre de visiteurs d’un site par mois) est qu’ils dépendent souvent de facteurs extérieurs et non de nous. Économiser 10 % de ses revenus dépend de nous, perdre huit kilos dépend de notre métabolisme. Dans ce cas, il vaut mieux se concentrer sur ce qui est à notre portée, comme notre alimentation, plutôt que sur le nombre précis de kilos perdus.

Si vous n’êtes pas clair sur ce que vous voulez vraiment, vous ne pourrez ni le visualiser, ni l’atteindre !

En savoir plus : les 5 principes fondamentaux pour transformer vos objectifs en réalité  (à paraître)

#3 : se tromper de motivation profonde

Une boussole comme symbole de nos motivations : ne pas avoir vraiment conscience de ce qu'on veut. nous empêche d'atteindre nos objectifs

Vous avez maintenant bien défini votre objectif. Mais attention, vous n’êtes pas à l’abri de certains pièges. L’un d’eux concerne la motivation.

Imaginez que vous voulez vous (re)-mettre au sport, et que vous choisissez la course à pied. Qu’est-ce qui vous incite à enfiler vos baskets ? Il est primordial que votre motivation réponde à un besoin profond, et non à une peur. Si vous courez par peur, vous ne prendrez aucun plaisir à le faire, et vous abandonnerez tôt ou tard. Par peur ? Oui, si vous courez pour perdre des kilos, parce que vous craignez pour votre santé, la course à pied deviendra une contrainte, une corvée. Certes, il peut y avoir une raison médicale de départ, mais elle ne suffira pas à vous motiver sur le long terme. Vous finirez par lâcher prise, car vous ne trouverez pas de plaisir.

En revanche, vous pouvez tout à fait vous mettre à courir pour renforcer votre dynamisme, votre tonus musculaire, et pour vous détendre, vous ressourcer… Remarquez la différence entre courir par crainte pour sa santé et courir pour entretenir sa forme…

La technique des 5 pourquoi

Cette méthode permet d’identifier la motivation et intention profonde derrière un objectif, en posant cinq fois la question du pourquoi. Ainsi à une personne qui voudrait se mettre à faire du sport :

  1. Pourquoi voulez-vous vous mettre au sport ?
    • Je veux améliorer mon dynamisme, et me détendre
  2. Pourquoi voulez-vous améliorer votre dynamisme et votre détente ?
    • Je veux me sentir mieux dans mon corps.
  3. Pourquoi voulez-vous vous sentir mieux dans votre corps ?
    • Je pense que cela pourrait améliorer ma confiance en moi.
  4. Pourquoi voulez-vous améliorer votre confiance en vous ?
    • Je pense que cela pourrait améliorer mes relations et ma qualité de vie.
  5. Pourquoi voulez-vous améliorer vos relations et votre qualité de vie ?
    • Parce que je veux être heureux et épanoui.

C’est un exemple simplifié, et les réponses varieront d’une personne à l’autre. L’important est de continuer à poser “pourquoi” jusqu’à ce que vous arriviez à la cause profonde. Cela peut aider à clarifier les motivations et à déterminer les actions les plus efficaces pour atteindre l’objectif.

En résumé : agissez pour obtenir quelque chose (votre besoin) et non pour éviter quelque chose (votre peur).

En savoir plus :  comment aligner nos motivations à nos actions ? (à paraître)

#4 : inaction et procrastination

Procrastiner est un obstacle majeur dans l'atteinte de nos objectifs

Selon un sondage Odoxa, nous serions 85 % à être des procrastinateurs chroniques. Notamment, l’activité physique et sportive serait le domaine dans lequel nous procrastinions le plus.  Comment faire partie des 15 % qui n’en sont pas ? Car, si vous ne passez pas à l’action pour réaliser votre objectif, vous ne pourrez pas le matérialiser.

Ce n'est pas le bon moment !

Ne laissez pas le mythe du moment parfait vous empêcher d’agir ! Souvent, nous pensons qu’il faut que tout soit réuni pour se lancer dans un projet, une activité, un changement. Mais, c’est une illusion qui nous paralyse et nous fait perdre du temps. 

Imaginez que vous voulez vous mettre à la course à pied. Si vous attendez qu’il fasse beau, avec un temps sans pluie, sans nuages, sans vent, vous ne sortirez jamais de chez vous… 

Attendre le bon moment, c’est courir le risque de voir notre motivation s’étioler, de ranger finalement notre objectif dans le placard des regrets et des rêves inachevés. Heureusement, il existe une technique simple et efficace pour éviter ce piège : la règle des 78 heures. C’est une technique que j’adore et que je vous recommande vivement.

La règle des 78 heures

Ne remettez pas à demain ce que vous pouvez faire aujourd’hui !

C’est ce que nous enseigne un proverbe chinois, qui nous explique que le meilleur moment pour planter un arbre était hier, et que le second meilleur moment est maintenant. En effet, le bon moment pour commencer à réaliser nos rêves n’existe pas, il est en fait toujours présent. Il suffit de se lancer, sans attendre.

Mais, comment garder la motivation sur le long terme ? Des études ont montré que pour atteindre un objectif, quel qu’il soit, nous devons obtenir des résultats dans les 78 heures qui suivent le début de l’action. Sinon, notre envie de continuer diminue fortement. Par résultats, j’entends de petites actions, qui nous rapprochent de notre but. Par exemple, si vous voulez faire du sport, vous pouvez vous organiser pour aller courir une soirée par semaine. Vous aurez ainsi libéré du temps pour votre activité physique, en faisant vos courses un autre jour. Vous voyez, tout ce qui peut contribuer à votre objectif est un résultat qui maintient la motivation. Si vous voulez écrire un livre, excusez-moi, publier un livre sur la volonté, vous pouvez vous fixer un quota de lignes à écrire tous les trois jours.

Conseil : faites chaque jour quelque chose de concret pour vos objectifs.

Procrastriner

Une autre cause d’inaction est la procrastination, à savoir la tendance à remettre à plus tard ce que nous avons à faire. Une des raisons à cela, est souvent que nous ne savons simplement pas comment faire, comment commencer. 

Deux techniques efficaces pour sortir de la procrastination

Deux moyens sont à notre disposition.

  1. établir un plan, avec des jalons : le grand mérite d’un plan est de nous forcer à voir les étapes intermédiaires nécessaires, il nous donne donc un premier chemin à suivre.
  2. se former : passer à l’action demande passe souvent par l’apprentissage d’une nouvelle compétence. Même le simple fait d’aller courir demande des connaissances en psychologie, afin de ne pas se blesser et de bien s’entraîner. Pas besoin d’investir pour cela des centaines d’euros, généralement un bon livre vous sera votre mentor (jusqu’à un certain niveau).

#5 : le perfectionnisme ou l'incapacité de commencer, de finir

Surmonter l'obstacle du perfectionnisme pour atteindre nos objectifs : il vaut mieux faire quelque chose imparfaitement que de ne rien faire.

Le perfectionnisme est un piège qui nous menace à chaque étape de nos projets, et il est plus répandu qu’on ne le croit. Nous avons tous envie de bien faire les choses, mais cette intention louable peut vite se transformer en obstacle. Le perfectionnisme repose sur cette idée : si je ne fais pas les choses bien, je ne les fais pas du tout.

Cela nous conduit à trois écueils majeurs dans la réalisation de nos objectifs :

  • ne jamais être satisfait de ce que nous avons produit : le perfectionnisme nous fait entendre cette voix qui nous dit que nous aurions pu faire mieux, plus vite, plus fort, plus facile, plus… Nous nous jugeons cesse sans reconnaître nos efforts et nos réussites.
  • ne jamais commencer : nous ne nous sentons pas “assez au top” pour démarrer. Nous nous imposons des conditions préalables, qui nous empêchent de passer à l’action. C’est comme si, quand nous étions enfants, nous disions : je marcherai dès que je serai au top de mes compétences sensorielles pour marcher… Or, c’est en marchant qu’on apprend à marcher.
  • ne jamais finir : à l’inverse, une fois commencé, nous pouvons penser que notre livre n’est pas assez bien écrit, qu’il ne couvre pas assez le sujet, qu’il lui manque de la consistance… Nous nous perdons dans les détails, sans voir l’ensemble.

Deux remèdes efficaces pour surmonter ces obstacles.

 Le premier est de se détacher du résultat, et donc du regard et du jugement des autres. Personne n’est parfait, personne ne fait parfaitement les choses. Accepter de faire des choses imparfaites est un premier pas. Il ne s’agit pas de fuir l’imperfection, inéluctable, mais de devenir plus tolérant face à l’imperfection. 

Votre premier roman, article, dessin n’était pas top ? Ce n’est pas grave, vous l’avez fait, et c’est une première expérience utile. Votre second roman, article, dessin sera différent. Ce qui compte, c’est de regarder le chemin parcouru, les progrès que vous faites en moyenne, et non de vous évaluer sur un résultat, une production.

Un autre moyen est de se fixer un temps limité et de respecter un délai. Une fois ce délai écoulé, vous arrêtez, quoi qu’il arrive. Il y aura toujours quelque chose à changer, à améliorer et c’est un puits sans fond qui vous freine.

Lâchez prise et passez à l’action, l’important est de se lancer !

En savoir plus : Comment se détacher de la peur de l’échec ? (à paraitre)

#6 : le manque de motivation et le découragement face aux difficultés

Sur le chemin de nos objectifs, nous aurons des obstacles à surmonter

"J'adore quand un plan se déroule sans accrocs"

Quand nous nous fixons un objectif, nous sommes souvent remplis d’enthousiasme. Nous savons ce que nous voulons, comment y arriver, et nous nous lançons avec confiance. Mais un objectif, c’est passer d’une idée à une réalité. Et ce passage n’est jamais facile, il est semé d’embûches. Dans notre élan initial, nous oublions parfois d’anticiper les difficultés. Ce manque de préparation peut nous surprendre, nous décourager, dès que les premiers obstacles se présentent. Et ils se présentent toujours !

Prenons l’exemple de la course à pied : vous avez décidé de participer à un semi-marathon dans 6 mois, et pour cela, vous avez prévu de vous entraîner trois fois par semaine en suivant un programme adapté. Super, votre objectif est clair, précis, avec des étapes intermédiaires. Mais que se passe-t-il si vous tombez malade, si vous attrapez une grippe, ou si vous vous blessez à la cheville ? Vous devez faire une pause, et votre plan est compromis…

Vous voulez écrire un livre, mais que se passe-t-il si vous êtes confronté au syndrome de la page blanche, si vous n’avez plus d’idées, si vous bloquez sur un chapitre ?

Quand vous voulez accomplir quelque chose qui vous tient à cœur, au-delà du plan d’action que vous avez défini, prenez en compte qu’il y aura forcément des difficultés, des imprévus, à envisager. Cette attitude n’est pas pour vous démoraliser, au contraire, il s’agit de vous y préparer mentalement pour mieux les surmonter, et donc y faire face. Nous n’aimons pas que quelque chose nous empêche d’atteindre notre objectif, mais voyons ces obstacles comme une chance d’apprendre, de progresser, de renforcer notre détermination, notre résilience.

Si vous êtes blessé lors d’un entraînement, il vous faudra accepter la pause, et faire avec, adapter votre niveau d’entraînement à votre état de forme.

Si vous voulez écrire un livre, et que vous séchez à un moment de votre écriture, c’est normal, tous les écrivains passent par là. Acceptez-le, acceptez l’incertitude, l’inconfort de la situation, et continuez, continuez.

Les obstacles ne dépendent pas de nous, ils s’imposent à nous. En revanche, la manière dont nous y faisons face est de notre ressortDans un objectif, le pire qui puisse vous arriver n’est pas d’échouer, mais d’abandonner.

Ne laissez pas les obstacles vous arrêter ! 

En savoir plus : Comment développer sa persévérance face aux obstacles ? (à paraitre)

#7 : le manque de confiance en soi

Croire en soi est indispensable à la réussite de nos objectifs

Osez sortir de votre zone de confort !

Une autre cause d’inaction est le manque de confiance en soi. Ce manque de confiance en soi peut nous paralyser dans n’importe quelle activité. Récemment, une amie me confiait ses difficultés avec sa voiture. Je lui demandai pourquoi elle n’allait pas chez son garagiste. Elle me répondit qu’elle avait peur qu’il la prenne pour une idiote, car elle l’avait souvent sollicité.

Reprenons notre objectif de la course à pied. A priori, rien de plus simple, on met un pied devant l’autre, comme la marche, cependant c’est plus rapide. Ici, pas de garagiste moqueur. Et, pourtant, beaucoup de personnes veulent courir et n’osent pas. Elles ont peur du regard d’autres coureurs, les plus aguerris. « Ils vont se moquer de moi ! » 

Un autre exemple issu de ma pratique du yoga. “Mais moi, je ne suis pas souple du tout, je n’ai aucune souplesse”. Cette pensée m’a traversé l’esprit quand j’ai commencé le yoga, il y a 10 ans. Et, effectivement, je n’avais aucune souplesse à l’époque.

Alors comment faire ? Gardons plusieurs éléments en tête 

Dans ce genre de situation, se souvenir de tout ce que nous avons réussi est essentiel pour garder confiance. Pour cela, je me suis souvenu de mes débuts en danse, où je faisais « tapisserie » : je recevais des refus plus ou moins polis des danseuses, comme je débutais, que je peinais à danser en rythme, et à guider la danseuse. 

Oui, débuter en danse, lorsqu’on est un homme, est très difficile. Ensuite, avec le temps, j’ai progressé jusqu’à devenir un « bon danseur » (comprenez, les danseuses acceptaient mon invitation). Les apprentissages sont toujours ardus et désagréables. Tout le monde y passe.

Simultanément, comme dit le proverbe, “le ridicule ne tue pas”, c’est-à-dire que nous pouvons nous sentir ridicules. En revanche, au lieu de fuir ce sentiment, il vaut mieux encore une fois l’accepter et faire avec. Bref, il s’agit ici encore une fois d’augmenter notre tolérance au ridicule, au lieu de l’éviter.

En espérant que ce conseil de danseur et de pratiquant de yoga, vous ait piqué au vif…

En savoir plus :  comment se détacher des succès et victoire pour une saine confiance et estime de soi  (à paraître)

Conclusion (provisoire)

Restons concentré sur nos objectifs, pas sur les obstacles

Si vous regardez bien, vous verrez que la plupart des obstacles que nous rencontrons ont un point commun : la peur.

  • la peur comme fausse motivation, de faire quelque chose pour fuir, au lieu de choisir
  • la peur d’être ridicule, et donc de procrastiner
  • la peur de ne pas être à la hauteur, et ainsi de ne jamais commencer ou de ne jamais finir
  • la peur de ne jamais y arriver, et en conséquence d’abandonner
  • la peur de dire non à une personne, de peur d’être incompris, rejeté, et ainsi de négliger nos besoins

Vous l’avez compris, la peur est le plus grand obstacle entre nous et nos rêves. Que ce soit la peur de ne pas être à la hauteur, d’être débordé, d’être incompris et rejeté, et finalement, de se sentir seul.

C’est l’un des défis les plus importants que nous ayons à relever, et un article à lui seul ne suffirait pas. Mais, nous ne sommes pas démunis et nous avons deux guides :

  • le premier est de reconnaître et d’accepter nos peurs. Avoir le courage de se sentir vulnérable. Mon expérience me dit que, souvent, en tant qu’adulte, nous avons du mal à admettre nos peurs. Car, bien sûr, la peur, c’est pour les enfants, pas pour nous. Nous aurions tout avantage de nous inspirer des enfants, sur ce point.
  • le second est de faire malgré la peur, tout en respectant nos limites. C’est en faisant que nous apprenons, que nous grandissons, que nous nous libérons.

C’est aussi pour cela que j’ai créé ce blog, pour partager nos expériences.

"Les hommes se distinguent par ce qu'ils montrent et se ressemblent par ce qu'ils cachent"

😊😊😊 Participez au débat et choisissez le prochain sujet 😊😊😊

Parmi les sept obstacles que je vous ai présentés, lequel vous empêche le plus d’atteindre vos objectifs ? Partagez votre expérience, vos difficultés, vos astuces, dans les commentaires. Surtout, votez pour l’obstacle que vous voulez que j’approfondisse dans les prochains articles. Celui qui aura le plus de votes sera le sujet du prochain article. Alors, à vos claviers ! 😊

Partager
Cet article vous a plu?

Abonnez vous et prenez la direction qui vous mène à la vie que vous voulez 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On key

Articles recommandés