Vous avez l’impression de courir toute la journée sans jamais vraiment avancer ? Peut-être que cela vous parle :
- Vous commencez la journée avec les meilleures intentions, mais à la fin, vous avez l’impression de n’avoir fait que gérer l’urgence, sans avancer sur ce qui compte vraiment.
- Votre charge mentale est importante : e-mails non traités, réunions qui s’enchaînent, tâches administratives qui grignotent vos heures précieuses.
- Vous avez du mal à vous concentrer sur les projets importants car vous êtes sans cesse interrompu.
- Vous finissez vos journées épuisé(e), frustré(e) et avec le sentiment de ne pas avoir progressé.
- Vous vous êtes promis de faire cela pendant votre WE, vos congés, mais la motivation n’y est plus …
Si vous vous reconnaissez dans ces situations, sachez que je suis passé par là. Jusqu’au jour où j’ai découvert le Time Blocking.
Avant de commencez : connaissez-vous votre profil temporel ?
Vous avez l’impression de manquer de temps ou de ne pas l’utiliser de la meilleure façon ?
La vérité, c’est que nous avons tous une façon unique d’interagir avec le temps. Mais la plupart des méthodes d’organisation ne prennent pas en compte votre profil personnel… et c’est là que tout bascule.
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Pourquoi le Time Blocking ?
Le Time Blocking n’est pas qu’une simple technique de gestion du temps – c’est une méthode puissante qui s’adapte à vos besoins spécifiques.
Que vous soyez en surrégime jonglant avec les responsabilités familiales et professionnelles, ou simplement en quête de plus de performance et d’efficacité, le Time Blocking s’adapte à vos besoins et à votre emploi du temps pour:
- Optimiser votre temps de travail et atteindre vos objectifs de façon plus fluide.
- Équilibrer vie pro et vie perso sans culpabiliser.
- Surmonter la procrastination et rester concentré sur l’essentiel.
- Adapter votre emploi du temps aux imprévus sans tout faire exploser.
Ce à quoi ressemblait ma journée avant le time-blocking
Le temps, notre temps est précieux,
Il fut un temps où mon agenda ressemblait à un champ de bataille. J’avais toujours l’impression de manquer de temps:
- Chaque matin, je me promettais de rattraper mon retard, mais à peine avais-je commencé qu’un e-mail urgent, une demande imprévue ou une notification venait me détourner de mes priorités.
- À la fin de la journée, j’avais l’impression d’avoir été occupé, mais sans réellement avancer sur ce qui comptait.
J’ai vécu plus ou moins bien ces frustrations jusqu’à ce que je découvre le time blocking. Cette méthode de planification minutieuse m’a permis d’organiser mon temps de manière stratégique, d’éliminer la dispersion et de créer de véritables plages de concentration.
Grâce à cette approche, je peux enfin me consacrer pleinement à mon travail en profondeur tout en gardant une flexibilité pour gérer les imprévus.
Voici comment cela fonctionne et pourquoi cela pourrait bien transformer votre quotidien..
Le Time Blocking : une méthode qui a tout pour plaire : simple, élégante et puissante.
Le principe est clair : plutôt que de laisser vos tâches se battre pour attirer votre attention, vous leur attribuez un créneau bien défini dans votre agenda.
Cette méthode n’est pas nouvelle : c’est celle qu’utilisait Benjamin Franklin, et qui fut remise au goût du jour par Cal Newport.
Contrairement à une to-do list classique, cette méthode m’ a obligé à :
- Prendre des décisions en amont pour éviter l’improvisation permanente.
- Bloquer du temps pour vos vraies priorités et ne plus subir les interruptions.
- Travailler en mode deep work pour une concentration optimale.
- Réduire la fatigue mentale en structurant vos journées intelligemment.
- Avancer pas à pas sans se laisser submerger.
En appliquant cette approche, j’ai cessé d’être en réaction, mais en action pour redevenir maître de mon emploi du temps.
Pourquoi j’ai abandonné mes chères to-do listes au profit du Time Blocking
De la To-Do à la To-Done : Le Time Blocking à la Rescousse !
J’ai longtemps cherché la méthode idéale pour structurer mes journées. J’ai testé plusieurs approches, en passant d’abord par les sacro-saintes to-do listes interminables, les sessions Pomodoro et le Time Boxing, mais à chaque fois, quelque chose manquait. Soit je me sentais trop rigide, soit je me laissais submerger par les imprévus. Jusqu’au jour où j’ai découvert le Time Blocking.
Le block timing avec les autres méthodes des gestion du temps
Voici en quoi cette méthode a fait toute la différence pour moi, et comment elle peut se combiner ou pas, et se renforcer avec d’autres méthodes
- Time Blocking vs. Méthode Pomodoro
La méthode Pomodoro repose sur des sessions de 25 minutes entrecoupées de pauses. C’est efficace pour maintenir la concentration sur de courtes périodes.
Mais si vous voulez structurer l’ensemble de votre journée et éviter la dispersion, le Time Blocking est plus adapté. J’intègre d’ailleurs toujours intégrer des sessions Pomodoro dans mes blocs de travail.
Intégrer le Pomodoro dans le Time Blocking améliore ma concentration.
- Time Blocking vs. Time Boxing
Le Time Boxing consiste à fixer un temps limite pour une tâche, sans nécessairement organiser un planning détaillé.
Avec le Time Blocking, chaque activité a un créneau précis dans votre emploi du temps, ce qui empêche la procrastination et évite de déborder sur d’autres tâches. - Time Blocking vs. Méthode des Petits Pas
La méthode des petits pas repose sur l’idée d’avancer progressivement, en divisant un objectif en micro-objectifs faciles à accomplir. C’est sa grande force quand est en pleine traversée du dessert !
Le Time Blocking est compatible avec cette approche.Il ajoute une structure et un cadre temporel qui garantissent que chaque petit pas trouve sa place dans l’agenda.
Le principe des petits pas complète le Block Timing en rendant les tâches plus digestes et motivantes. - Time Blocking vs. To-Do List :
Les todo listes ? Horreur, malheur ! BEURK !!!!
Les listes de tâches sont souvent trompeuses, fallacieuses, culpabilisatrices : elles ne précisent ni le quand ni le comment. Du plus, le gros défaut est qu’une fois qu’une tâche est inscrite dans une liste, ben, on se doit de la terminer
Le Time Blocking vous force à décider à l’avance quand vous allez réellement exécuter chaque tâche. Plus d’excuses, plus de procrastination.
La véritable force du Time Blocking ?
Il ne se contente pas d’organiser votre temps : il vous pousse à vous interroger sur le sens de vos tâches et à aligner vos actions avec vos véritables priorités.
Comment le Time Blocking a sauvé mes journées
Si vous avez l’impression que vos journées vous échappent, alors voici quelques effets du time blocking:
- Mieux gérer votre temps : chaque heure est allouée à une tâche précise.
- Réduire la procrastination : en ayant un planning clair, on évite de tergiverser.
- Booster votre productivité : fini le multitâche qui dilue votre concentration.
- Préserver votre équilibre : en planifiant aussi les pauses et les moments perso, vous évitez le burn-out.
- Donner du sens à votre emploi du temps : chaque bloc est un choix conscient. Pour une vision à long terme, apprendre à planifier sa vie de manière stratégique est important.
Comment mettre en place un Time Blocking efficace?
Le bon outil c’est celui qui vous conviendra par rapport à votre personnalité, vos contraintes et votre environnement.
J’ai longtemps jonglé entre un carnet papier et une application avant de trouver ce qui fonctionnait vraiment pour moi.
Choisir le bon outil : papier ou application ?
Voici les options :
Le calendrier papier
C’est de loin mon outil préféré : ne tombe jamais en panne, s’allume en une seconde ,n’a pas besoin d’être constamment rechargé. De plus, il y a avec le papier un rapport physique, sensuel qui me convient mieux.
L’avance, c’est que ça fonctionne partout, même dans une cabane de tanneur au fin fond de l’Alaska 😉
spoiler alerte : c’est également la méthode préférée de Cal Newport et de Benjamin Franklin ( je dis ça, mais je ne vous ai rien dit! )
Les applications numériques
Google Calendar, Notion, Trello ou RescueTime offrent flexibilité et rappels automatisés. Elles peuvent se synchroniser avec avec votre agenda, c’est une de leurs forces. L’inconvénient, c’est que selon les outils, la courbe d’apprentissage peut être longue
Conseil : Testez les deux et adoptez celui qui vous correspond le mieux.
Définir ses priorités et structurer ses blocs de travail
Avant de bloquer le temps, j’ai appris à structurer mes journées en commençant par ce qui compte vraiment pour moi. Je débute toujours par les tâches qui demandent ma créativité et ma vision à long terme, celles qui font avancer mes projets et me motivent réellement.
Ensuite, je place les tâches plus opérationnelles et managériales, celles qui doivent être gérées mais qui ne nécessitent pas forcément mon énergie maximale dès le matin. En classant les tâches selon leur importance et leur urgence, j’arrive à mieux équilibrer mon temps et mon énergie.
Voici comment je structure mes journées :
- Travail en profondeur (création, rédaction, réflexion…)
- Gestion des e-mails et tâches administratives
- Réunions et interactions
- Temps de repos et pauses
- Temps tampon pour absorber les imprévus
- Petits pas quotidiens pour avancer sans se surcharger
Combien de temps bloquer par tâche ?
A titre d’exemple
- Tâches complexes et créatives : 60 à 90 min
- Tâches administratives (e-mails, appels) : 15 à 30 min
- Réunions : 30 à 60 min
- Pauses : 15 à 30 min pour éviter la fatigue mentale
- Petits pas : 10 à 15 min pour avancer sans pression
- Astuce : Expérimentez ! Ajustez la durée de vos blocs selon votre énergie et votre productivité réelle.
Les 3 erreurs du Time Blocking à éviter
Si le time blocking est une méthode puissante, elle peut aussi se retourner contre vous si elle est mal appliquée.Voici les trois erreurs les plus courantes et comment les éviter :
Erreur n°1 : mal estimer la durée des tâches
L’un des pièges les plus fréquents est de sous-estimer (ou surestimer) le temps nécessaire pour accomplir une tâche. Nous avons tendance à penser qu’une tâche prendra moins de temps qu’en réalité, ce qui peut entraîner un effet domino et perturber tout le planning de la journée.
Solution : Commencez par observer votre propre rythme et chronométrez-vous sur quelques jours pour mieux estimer la durée réelle de vos activités. Ajoutez une marge de sécurité pour éviter de devoir constamment réajuster votre emploi du temps.
Erreur n°2 : ne pas prévoir de temps tampon pour les imprévus
Même le planning le plus précis ne peut anticiper tous les imprévus : un appel inattendu, une tâche qui prend plus de temps que prévu, un problème technique… Si votre agenda est rempli à 100 %, le moindre retard risque de tout faire dérailler.
Solution : Intégrez des plages de temps tampon entre vos blocs de travail. Par exemple, prévoyez 10 à 15 minutes de battement entre deux créneaux, ou bloquer un créneau spécifique pour absorber les imprévus de la journée.
Erreur n° 3 : Trop rigidifier son emploi du temps
Certains tombent dans l’excès inverse en planifiant chaque minute de leur journée sans aucune flexibilité. Résultat : au moindre changement, tout le planning devient obsolète et la frustration s’installe.
Solution : Gardez une approche souple. Utilisez le time blocking comme un cadre, et non comme une prison. Laissez de la place à l’adaptation en vous autorisant à déplacer certains blocs si nécessaire.
Référence :
La fiche Wikipedia de Cal Newport, l’auteur américain qui a popularisé la technique du bloc timing
Block timing : une illustration
Pour une illustration concrète, vous pouvez consulter la vidéo suivante qui présente les bases du time blocking :
FAQ.
Qu'est-ce que le block timing ?
Le block timing est une méthode de gestion du temps où la journée est segmentée en blocs dédiés à des tâches spécifiques, permettant une meilleure organisation et concentration
Comment commencer avec le block timing ?
Commencez par identifier vos tâches prioritaires, puis allouez des blocs de temps spécifiques pour chaque tâche ou groupe de tâches similaires, en utilisant un agenda ou une application dédiée.
Comment gérer les imprévus avec le block timing ?
Prévoyez toujours des marges de manœuvre dans votre planning pour les imprévus et d’ajuster les blocs de temps en conséquence.
Quels outils peuvent aider à la mise en place du block timing ?
Des agendas papier, des calendriers numériques ou des applications de gestion du temps. Testez les différents formats et voyez en fonction de vos appétences…
Conclusion
Depuis que j’applique cette méthode, j’ai gagné en clarté et en efficacité. Mon agenda n’est plus mon ennemi, mais mon allié. Ce n’est pas une formule magique, mais un outil puissant qui, bien utilisé, vous aidera à reprendre le contrôle de votre temps. Essayez, et voyez par vous-même. 🚀
Et vous quelle méthode utilisez-vous ? Partagez votre expérience dans les commentaires, cela peut aider d’autres personnes.