Aussi nombreux et satisfaisants que soient nos succès, il existe également une tout autre belle et importante raison de rester sur le bon chemin de chemin, d’une vie riche et réussie… Grâce à elle, non seulement vous aurez des satisfactions et des fiertés de ce que vous avez fait, de ce que vous avez été, mais vous obtiendrez également quelque chose de tout aussi précieux :
Une vie sans regrets !
Un dialogue entre les âges : conseils pour une vie réussie
Imaginez-vous, vous-même, à l’âge de 20 ans, et ensuite vous, à l’âge de 80 ans… : à quelle personne demanderiez-vous volontiers conseil pour une vie réussie ? Fermez les yeux, respirez tranquillement, posez-lui ensuite la question et laissez venir la réponse…
Pour ma part, c’est à la personne de 80 ans, et voici ce qu’elle m’a dit : la vie passe vraiment très vite, plus vite que tu ne crois. Aussi focalise-toi sur le plus important. Donne à ta vie un sens, n’ai pas peur et consacre, concentre-toi à ’atteindre ce qui compte le plus pour toi. L’important est que tu n’aies pas de regret, d’amertume, de devoir quitter ce monde avec un goût d’inachevé…
Une vie dite « heureuse et remplie » peut être définie par de multiples acceptations, pas nécessairement toutes similaires. Sa définition peut dépendre de notre culture, nos croyances, notre individualité, notre histoire personnelle.
Cependant, quelle que soit votre définition, il y a toujours ce socle commun : vous pourrez dire à la fin de votre vie, je n’ai pas de regret, j’ai fait ce que j’avais à faire.
Notre vie est bien trop courte pour s’encombrer d’un sac à dos rempli de « j’aurais dû », « j’aurais pu », « j’aurais voulu », « j’aurais aimé ».
Dans vingt ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n'auras pas faites que par celles que tu auras faites. Alors largue les amarres, sors du port, attrape les alizés dans tes voiles. Explore. Rêve. Découvre !
Les 5 regrets des mourants : un éclairage sur nos choix de vie
Bronnie Ware est une Australienne et infirmière. Elle a accompagné des personnes en phase terminale dans les dernières semaines de leur vie.
Lorsqu’elle demandait à ses patients s’il y avait quelque chose qu’elles regrettaient ou s’il y avait quelque chose qu’ils auraient aimé faire autrement, elle s’est aperçue d’une chose. Il y avait toujours les mêmes réponses qui venaient !
Elle a d’abord publié ces retours sur un blog avant d’en faire en 2012 un livre « The Top Five Regrets of the Dying, » Le livre est devenu un best-seller international. La traduction française est parue sous le titre : « les 5 regrets des personnes en fin de vie ».
Dans l’ordre croissant des priorités les regrets sont :
- J’aurais aimé m’autoriser à être plus heureux. : la plupart d’entre eux se rendaient compte trop tardivement, que le bonheur est un choix.
- Je regrette de n’être pas resté en contact avec mes amis : de nombreux patients ont regretté de ne pas avoir accordé suffisamment de temps et d’attention à leurs amis. Le travail et la carrière, la maison et l’agitation du quotidien à régler étaient souvent plus importants.
- J’aurais voulu avoir le courage d’avoir exprimé mes sentiments : au cours de ces consultations, Bronnie Ware a découvert que de nombreuses personnes réprimaient leurs sentiments pendant des décennies par peur ou par souci de paix. Ils en ressentaient de plus en plus d’amertume et de ressentiment jusqu’à ce qu’ils tombent malades.
- Je regrette d’avoir travaillé si dur : un regret d’avoir passé tellement de temps, d’énergie à faire carrière… (on peut vouloir avoir des objectifs de carrière ambitieux, mais quand cela embarque famille, enfants et santé…)
- J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie que l’on attendait de moi. Ce regret est le plus gros et courant des regrets.
Un constat validé par la recherche
Bonnie Ware n’est pas la seule à faire ce constat.
Gilovich et Medvec sont deux psychologues américains qui ont mené des recherches sur l’émotion de regret. Leurs résultats ont montré deux choses concernant l’action et l’inaction :
- la plupart des individus expriment plus de regret après une inaction, et l’intensité du regret après une inaction augmente avec le temps,
- à l’inverse, après une action, ce sentiment diminuera avec le temps
Les actions causent plus de douleur à court terme, mais les inactions sont davantage regrettées à long terme. Vous pouvez consulter leurs travaux en ligne.
L’important est donc de ne pas renoncer à agir malgré nos peurs.
Quelles conséquences pratiques en tirer ?
La vie est un choix. Vos choix feront et seront VOTRE vie.
Choisissez en conscience, choisissez judicieusement. Choisissez avec courage le bonheur.
Les choix que vous faites doivent être portés par vos espoirs et non vos peurs.
A vous de jouer !
Dans ces cinq regrets, quel est celui qui vous parle le plus ? Pourquoi ?
Je vous propose ensuite un autre exercice qui peut vous paraître difficile, voire désagréable. Imaginez-vous sur la fin de votre vie, comment répondriez-vous à ces deux questions :
- Comment voulez-vous que l’on se souvienne de vous ?
- Quelles sont les cinq choses que vous auriez aimé avoir faites dans votre vie et que vous n’avez pas osé faire. Ça peut être un voyage, une activité comme écrire un livre. Il ne s’agit pas nécessairement de faire des grandes choses, mais des choses qui comptent pour vous.
Qu’avez-vous découvert à travers ces questions ? N’hésitez pas à partager vos réflexions, elles aideront chacun d’entre nous à mettre de la lumière sur nos interrogations.
À vos réussites – à votre vie
Christophe
2 réflexions sur “Le précieux conseil qu’un vieil homme sage m’a donné pour une vie réussie…”
Merci pour ton article tellement véridique et qui ramène à l’essentiel.Prendre soin de son bonheur.
Merci Mélanie pour ce retour !
Prenons effectivement tous soin de notre bonheur.
Je te souhaite également un très beau parcours de vie.
Christophe